Présentation[]


Suède
Le Caroléen est une unité exclusive à la Suède. Cette unité d'anti cavalerie de l'ère de la Renaissance remplace le Pique et Tir.
- Points communs avec le Pique et Tir:
- +10 de puissance de combat contre les unités de cavalerie.
- Différences avec le Pique et Tir:
- +3 de puissance de combat supplémentaire à chaque PM non-utilisés.
- Plus haute capacité de Mouvement (3 vs. 2).
- Moins d'entretien en or (3 vs. 4).
Prérequis[]
Technologie: Fonte des métaux
Coût: 250 de production ou 1000 or.
Entretien: 3 or par tour.
Statistiques[]
3 cases de Mouvement, 55 de puissance de combat, 2 cases de champ de vision.
Stratégie[]

Icone du Caroléen
Le Caroléen peut être aussi fort en défense qu'en attaque (bien qu'il soit loin d'être aussi bon que son homologue de Civilization V). Il est judicieux de se préparer tôt à l'utilisation de cette unité en formant des Lanciers ou des Piquiers, de préférence dans un Campement contenant une Caserne, et en les faisant monter de niveau pour gagner la Promotion Redéploiement, qui augmentera à la fois leur force et leur mobilité lorsqu'ils seront mis à niveau en Caroléens. D'autres capacités qui augmentent la vitesse de déplacement des unités devraient également être utilisées, comme la doctrine militaire Logistique (disponible avec le dogme Mercantilisme) ou les généraux illustres.
Le Caroléen est cependant loin d'être invincible, surtout s'il est surchargé. Les Mousquetaires sont tout à fait capables de leur tenir tête grâce à leur bonus contre les unités anti-cavalerie. Pour pallier à cela, les Caroléens devraient être soutenus par une sorte d'unité à distance, pour laquelle ils peuvent également fournir une protection contre la cavalerie ennemie. Les joueurs suédois doivent également faire attention au terrain sur le champ de bataille et au nombre de points de mouvement que le Caroléen peut conserver avant de passer à l'attaque et garder à l'esprit que piller en tant que Caroléen peut le priver de près d'un sixième de sa pleine puissance de combat en raison de la dépense de points de mouvement. Cela est nécessaire en raison du fait que par défaut, il n'a pas tout à fait la mobilité de son incarnation précédente ; par exemple, il n'a pas l'ancienne promotion de marche, ce qui le force généralement à utiliser des points de mouvement pour piller ou à renoncer complètement au mouvement et à rester en place s'il n'a pas juste monté de niveau au combat, afin de se soigner.
Gardez à l'esprit que les routes profitent beaucoup aux Caroléens puisque les points de mouvement restants sont toujours arrondis au chiffre supérieur lors du calcul des bonus de force de combat - avoir seulement 0,25 point de mouvement restant peut toujours accorder à votre unité un bonus de force de combat de +3 comme d'habitude. De plus, la force de combat supplémentaire s'applique en défense, si l'unité n'a pas attaqué au tour précédent et n'a pas utilisé tout son mouvement (si elle a attaqué le tour précédent, son mouvement tomberait à 0, ce qui n'entraînerait aucune force de combat supplémentaire en défense).
Contexte historique[]
Les Caroléens étaient une classe de soldats mise en place par les réformes militaires des rois Charles XI et Charles XII de Suède. Envoyés au combat pour la première fois lors de la grande guerre du Nord (1700-1721), les Caroléens se distinguaient en employant des tactiques de choc, à une époque où la plupart des armées utilisaient des manœuvres en formation bien plus simples et moins énergiques. Leurs innovations stratégiques étaient particulièrement efficaces contre les hordes d'ennemis qu'ils devaient affronter.
Les Caroléens utilisaient un système appelé "Gå på", autrement dit "Continuer", qu'on peut décrire comme un effort coordonné du bataillon pour se rapprocher de l'ennemi, et ainsi le frapper aussi fort que possible d'un seul coup. Par défaut, les Caroléens étaient équipés de pics, d'épées ou de mousquets à baïonnette. Ils avançaient en trottinant, jusqu'à parvenir à quelques dizaines de mètres des lignes ennemies ; là, ils s'interrompaient alors suffisamment longtemps pour tirer une ou deux fois avec leurs mousquets, plus lourds que ceux de leurs adversaires, avant de foncer sur leurs ennemis pendant que ceux-ci rechargeaient. Au contraire des autres armées, qui utilisaient pour la plupart les pics pour protéger leur infanterie contre la cavalerie, les Caroléens s'en servaient pour attaquer, en complément des baïonnettes.
Pour le début du XVIIIe siècle, ces tactiques agressives étaient tout bonnement révolutionnaires. Généralement à l'époque, la guerre d'infanterie consistait à forcer l'autre camp à battre en retraite, le plus souvent en brisant la ligne de front. Dans la plupart des armées, les bataillons se tenaient à une centaine de mètres les uns des autres et bombardaient le champ de bataille jusqu'à ce que celui-ci soit envahi par la fumée, ou que l'adversaire prenne la fuite. L'agressivité des Caroléens leur permettait de progresser sans trop d'encombres jusqu'à la ligne de tir ennemie, de contre-attaquer violemment, de supporter la deuxième salve adverse, puis de frapper à la baïonnette. Dans la plupart des cas, le camp opposé préférait décamper, plutôt que de se faire embrocher par une horde de Suédois surentraînés en colère.
Images[]

Le Caroléen dans le jeu

Moment historique du Caroléen