Cavalerie Mandékalou (Civ6)

Présentation[]

La Cavalerie Mandékalou est une unité exclusive au Mali. Cette unité de cavalerie lourde de l'ère médiévale remplace le Chevalier. Dans le DLC Gathering Storm, elle a besoin de 10 Fer pour être formée.

Points communs avec le Chevalier:
- Ignore les zones de contrôle ennemies.
Différences avec le Chevalier:
- Les unités marchandes ne peuvent pas être pillées si elles se trouvent à moins de 4 cases terrestres de la cavalerie Mandékalou
- Les victoires en combat rapportent une quantité d' or égale à 100 % de la puissance de combat de base de l'unité (en vitesse normal
- Plus grande puissance de combat (55 vs. 50).

Prérequis[]

Technologie: Etriers

Coût: 220 de production ou 880 or

Entretien: 4 or par tour

Spécificités[]

4 cases de Mouvement, 55 de puissance de combat rapprochée, 2 cases de portée.

Stratégie[]

Icone Cavalerie Mandékalou — Icone de la Cavalerie Mandékalou

La cavalerie Mandékalou était une unité redoutable à affronter dans Civilization V- son bonus à l'assaut des villes, ainsi que sa synergie supérieure avec le kit du Songhaï en général, en ont fait une unité dominante. Ses jours de gloire sont révolus depuis longtemps, mais cette itération est toujours tout à fait utilisable entre les mains du Mali.

Le seul véritable avantage de la cavalerie Mandékalou sur le chevalier est une force de combat supplémentaire de 5 points, ce qui en fait l'unité la plus puissante de l'ère médiévale. C'est suffisant pour qu'une cavalerie Mandékalou en pleine santé tue un arbalétrier en deux coups, à condition qu'elle ne se soigne pas entre-temps. Elle ne subira généralement que 10 dégâts environ des tirs d'arbalétrier. Considérant que l'arbalétrier est la première unité défensive de l'ère médiévale, cet avantage dans un match est assez significatif. En soi, cependant, il ne contribue pas beaucoup au jeu offensif du Mali. Le facteur vraiment important à prendre en compte est le Mali dans son ensemble à l'ère médiévale. À présent, le Mali aura ses Suguba opérationnels dans la plupart de ses villes, gagnant probablement quelques centaines d'or à chaque tour, et aura peut-être même construit la chapelle du Grand Maître. Avec ce pouvoir d'achat inégalé, le Mali peut produire une tonne d'unités pendant cette période, et il aura assez d'or pour entretenir une grande armée. Le problème ici est que si vous n'optez pas pour les étriers, il y a une chance que votre voisin ait des murs avancés, ce qui nécessite l'utilisation de trébuchets (ce qui, encore une fois, vous coûte encore plus d'investissements en or et en foi). Si le Mali est nul pour produire des unités et doit les acheter, si cette tactique de domination ne vous fait gagner aucun territoire, vous gaspillerez beaucoup d'or et de foi qui peuvent être utilisés pour les infrastructures. Par conséquent, si vous pensez à la conquête, optez pour les étriers pour maximiser la fenêtre d'opportunité pour cette unité. C'est loin d'être la stratégie la plus cohérente du Mali, mais si vous cherchez un changement par rapport au gameplay de Religious Victory, cela peut être un changement de rythme agréable.

Un aspect bien pire de cette unité est qu'elle peut gagner de l'or en tuant des ennemis, ce qui est le thème de la civilisation du Mali. Le problème ici est qu'elle remplace le chevalier, donc elle n'entrera pas en jeu avant la fin de l'ère médiévale. À ce moment-là, l'économie du Mali doit déjà être solidifiée de telle sorte que quelques pièces d'or en tuant des ennemis n'ont probablement pas beaucoup d'importance. Bien sûr, vous pouvez toujours gagner de l'or en tuant des barbares, mais à l'ère médiévale, les barbares ne sont pas aussi répandus, les tuer pour gagner de l'or en tuant des ennemis revient à ajouter une goutte d'eau supplémentaire dans l'océan. Si vous considérez le fait que vous devez très probablement acheter cette unité, gagner de l'or en tuant des ennemis vous aide à récupérer une partie de son coût d'origine. Une cavalerie Mandékalou peut être achetée avec 704 pièces d'or avec le Suguba, ce qui signifie qu'une unité peut tuer 14 chevaliers et ne peut toujours pas récupérer totalement le coût. Si l'or gagné par la cavalerie Mandékalou contribue réellement à un pourcentage significatif de votre trésorerie, vous ne jouez probablement pas cette civilisation à son plein potentiel. La capacité de protéger les commerçants est maladroite et peu pratique au mieux, car vous ne pourrez jamais déplacer votre unité pour suivre la Route commerciale, surtout avec le nombre de Routes commerciales que possède le Mali.

Dans l'ensemble, ce que vous avez sous la main est un chevalier légèrement plus fort que vous pouvez déployer en masse en un instant grâce à votre généreuse trésorerie. Si vous voulez mener une guerre, assurez-vous d'en acheter suffisamment. De plus, ne vous attendez pas à pouvoir récolter de l'or avec lui, aucune quantité de meurtres ne peut récupérer le coût que vous avez investi en premier lieu. Après la mise à jour d'avril 2021, la cavalerie Mandékalou est une unité décente grâce à sa force de combat exceptionnelle par rapport aux autres unités de la même époque, mais assez simple, car les capacités qui la distinguent du chevalier de base n'ont aucun sens.

Contexte historique[]

Les chevaux étaient des biens précieux dans le sud du Sahara, et la cavalerie Mandékalou faisait donc partie de l'élite malienne. Protégés par une côte de maille et un casque en acier, ses membres étaient armés d'une lance et d'une épée. Ce besoin en équipement favorisait l'alliance culturelle entre les excellents forgerons maliens, dont le travail était un art gardé secret, et les nobles qui utilisaient leurs produits.

On attribue souvent à Soundiata Keïta la transformation de la cavalerie en branche de l'armée. Dans le Sahel, les prairies qui bordent le sud du Sahara, la mobilité et la puissance de la cavalerie étaient très redoutées, ce qui faisait d'elle un élément-clé de l'expansion militaire malienne. Malheureusement, lorsque le climat se fit plus chaud et humide au cours des XVe et XVIe siècles, les mouches tsé-tsé firent de plus en plus de victimes, répandant des maladies touchant les hommes et leurs montures, ce qui eut pour conséquence d'affaiblir la cavalerie Mandékalou. À la même époque, les forêts se raréfièrent, réduisant les réserves de bois et de charbon, ce qui rendit la fabrication des armes en acier traditionnelles plus coûteuse.