Cavalerie oromo (Civ6)

Présentation[]

Éthiopie (Civ6) — Ethiopie

Exclusive à:

La Cavalerie oromo est une unité de cavalerie légère exclusive à l'Ethiopie. Cette unité de l'ère médiévale remplace le Coursier.

Dans le DLC Gathering Storm, la cavalerie oromo a besoin de 10 Chevaux pour être formée.

Points communs avec le Coursier
- Ignore les zones de contrôle ennemies.
Différence avec le Coursier
- Pas de pénalité de mouvement sur des cases de collines
- Meilleur champ de vision (3 vs. 2).
- Meilleur puissance de combat (48 vs. 46).

Prérequis[]

Technologie: Châteaux

Cout: 200 de production ou 800 or , 10 Chevaux dans le DLC Gathering Storm

Entretien; 3 or par tour et 1 Cheval par tour (Gathering Storm)

Spécificités[]

Icone Cavalerie oromo — Icone de la Cavalerie oromo

5 cases de Mouvement, 48 de puissance de combat et 3 cases de champ de vision.

Stratégie[]

La cavalerie oromo n'est pas exactement l'unité la plus mémorable ou la plus flashy, mais elle est la pièce la plus "silencieuse" de l'arsenal éthiopien. Elle est à peine plus forte que le coursier standard, avec un bonus de force de combat conditionnel issu de la capacité de Ménélik II. Cependant, elle a une meilleure maniabilité sur terrain vallonné et une vue plus élevée qu'un coursier ordinaire. Associée au fait qu'il s'agit d'une unité de cavalerie légère, elle brille davantage en tant qu'éclaireur pour détecter les menaces imminentes s'approchant de votre frontière, ou en tant qu'"observateur" (c'est-à-dire une unité qui travaille uniquement pour fournir une vision et des renseignements sur l'armée ennemie). Dans une conquête agressive, plutôt que de fonctionner comme une véritable unité militariste, sa mobilité exceptionnelle dans les zones vallonnées, combinée à la déprédation, peut faire de cette unité une énorme nuisance à gérer. Bien qu'elle puisse facilement s'échapper de situations périlleuses grâce à des pillages tactiques et à des retraites, elle, comme d'autres unités de cavalerie légère, ne représente que peu de menace pour les villes fortifiées, car elle n'est pas soutenue par des béliers et des tours de siège, et son arbre de promotion n'est pas orienté vers la conquête. Pour cette raison, n'en faites pas trop avec cette unité, mélangez-la avec des unités de mêlée combinées à un soutien de siège, et ajoutez quelques unités de cavalerie lourde pour la force brute.

Dans l'ensemble, même si l'Éthiopie peut bien rivaliser sur le chemin de la domination grâce à sa génération de foi et à sa théocratie ou à la chapelle du Grand Maître, ce n'est certainement pas grâce à cette unité. La cavalerie oromo n'est pas cruciale dans aucune stratégie éthiopienne ; vous pouvez compter exclusivement sur les chevaliers pour défendre ou conquérir si vous avez plus de fer que de chevaux et cela n'entraîne pas de conséquences majeures.

Contexte historique[]

Le mot "Oromo" désigne l'ethnie majoritaire en Éthiopie, qui représente environ un tiers de la population du pays. Les Oromos possédaient autrefois leurs propres royaume, langue et religion (tandis qu'ils sont aujourd'hui pour moitié musulmans et pour l'autre chrétiens). Au cours de la première guerre italo-éthiopienne, lorsque l'Italie tenta de s'emparer de l'Éthiopie et d'y installer une colonie, l'empereur de l'Éthiopie Menelik fit appel à la cavalerie des Oromos et ravagea les rangs ennemis, particulièrement lors de la bataille décisive d'Adoua.

La cavalerie oromo n'était pas à proprement parler une cavalerie, mais une armée de fantassins à cheval. En effet, ils ne tiraient pas à dos de cheval, mais galopaient d'abord vers les Italiens, puis descendaient de leur monture avant de tirer. Avec leurs coiffes ornées d'une crinière de lion et leur féroce réputation, ils devinrent l'une des unités militaires les plus redoutées de l'époque. Pendant l'invasion italienne, une rumeur se répandit dans les camps italiens selon laquelle la cavalerie oromo (que les Italiens appelaient "Galla", une injure pour les Oromos) castrait les ennemis armés. Cette rumeur incita de nombreux Italiens à déposer les armes au moment où les Oromos commençaient à charger. Des soldats italiens racontèrent que leurs compatriotes préféraient retourner leurs armes contre leur propre camp plutôt que d'affronter les Oromos. Un rapport mentionne un Italien, seul survivant d'une attaque oromo, complètement confus, incapable de dire autre chose que "la cavalerie galla. La cavalerie galla. L'horreur. L'horreur."