Corsaire barbaresque (Civ6)

Présentation[]

Le Corsaire barbaresque est une unité exclusive aux Ottomans. Cette unité d'assaut naval de l'ère médiévale remplace le Corsaire et se débloque avec le dogme Foires Médiévales.

Points communs avec le Corsaire:
- Ne peut être vu que par d'autres unités navales de combat rapproché à moins de lui être adjacent
- Dévoile les unités d'assaut en mer dans le champ de vision.
- Peut faire des raids côtiers.
- A une portée d'attaque de 2 cases.
- Ignore les zones de contrôle ennemies.
Différences avec le Corsaire:
- Pas de Pts de Mouvement requis pour mener des raids côtiers.
- Plus petit coût en production (240 vs. 280).
- Moins d'entretien en or (3 vs. 4).

Prérequis[]

Dogme: Foires Médiévales

Cout: 240 de production ou 960 or.

Entretien: 3 or par tour.

Statistiques[]

4 cases de Mouvement.

40 de puissance de combat.

50 de puissance d'attaque à distance

2 cases de portée d'attaque et 2 cases de Champ de vision.

Stratégie[]

Icone Corsaire Barbaresque — Icone du Corsaire Barbaresque

Suite aux changements apportés au pillage dans Gathering Storm, les raids côtiers constants sont désormais une stratégie viable qui ne nécessite pas beaucoup d'investissement en Production pour avoir une grande armée permanente, et les Ottomans ont le navire parfait pour cela. Le Corsaire barbaresque prospère en étant une nuisance incessante plus qu'une unité de combat terrestre, car il a tout ce que vous pouvez demander pour remplir son rôle (un peu comme le Sipahi ottoman dans Civilization V) : moins cher avec l'invisibilité standard pour les unités d'assaut naval, pillant sans que cela coûte en Mouvement, et surtout, disponible avant que les autres civilisations ne débloquent le Corsaire standard pour le contrer. C'est une unité rare qui peut réellement bénéficier de la merveille Grand Phare et des Amiraux illustres, très sous-estimés, car le Corsaire barbaresque pour être fort, a besoin de plus de Mouvement que de puissance de combat. Cette unité à elle seule fait des Ottomans le fléau de toutes les civilisations qui ont des aménagements côtiers ou qui bénéficient de bonus des quartiers côtiers comme l'Angleterre, l'Australie ou les Pays-Bas. Techniquement, l'Indonésie, grâce aux Kampungs et à leur capacité de civilisation qui incite aux constructions côtières, est également une bonne cible ; cependant, ils sont équipés de Jong, qui sont disponibles à peu près au même moment, et leur capacité à invoquer instantanément une énorme armada de Jong (grâce à la capacité de Gitarja) peut être un véritable problème si vous décidez de les attaquer.

Le meilleur aspect de cette unité réside dans son timing brillant. Similaire au Jong indonésien, le Corsaire barbaresque est disponible à l'ère médiévale, avant que le corsaire standard ne soit débloqué pour les autres civilisations. Les deux seules autres unités navales en jeu au moment du déblocage de cette unité sont la Galère et le Quadrirème, toutes deux des unités militaires peu puissantes avec des statistiques obsolètes. De plus, en remplaçant le corsaire, le Corsaire Barbaresque ignore les zones de contrôle, donc attraper cette unité avec seulement des Galères est presque impossible. Cela leur permet d'avoir un très haut degré de liberté pour attaquer les villes côtières pendant un certain temps. Essayez de tirer le meilleur parti de l'ère médiévale avant que d'autres civilisations n'aient accès aux corsaires - combiné avec des doctrines militaire comme Assaut côtier et Guerre totale, vous serez récompensé par un revenu constant de Foi, d'Or et de soins pour supporter tous les dégâts que vous recevez. Vous pouvez combiner cela avec la Chapelle du Grand Maître pour encore plus de Foi grâce aux raids, puis utiliser cette Foi pour acheter des unités militaires comme les Janissaires ou les Bombardes à l'ère suivante, qui se trouve être l'apogée de la puissance ottomane.

Dans l'ensemble, le Corsaire barbaresque occupe une place relativement étrange dans l'arsenal ottoman, étant donné que les Ottomans sont une civilisation de domination terrestre, similaire à ce que les Dromons sont à Byzance. Cependant, la principale différence entre le Corsaire barbaresque et le Dromon est que le Dromon est un navire de domination navale avec sa portée et sa force de combat supplémentaires tandis que le Corsaire barbaresque est une unité de soutien dont le rôle principal est de rapporter autant d'or et de foi que possible pour permettre à d'autres forces ottomanes plus importantes de se développer. Cela signifie que même si Byzance et les Ottomans sont des civilisations de domination terrestre, le corsaire barbaresque est beaucoup plus susceptible de pouvoir contribuer de manière significative sur une carte terrestre que le dromon.

Contexte historique[]

Au temps de la Renaissance et de l'époque moderne, les corsaires barbaresques étaient parmi les pirates les plus célèbres et les plus redoutés de la Méditerranée. Ils étaient financés et missionnés par l'Empire ottoman, de la même façon que les états occidentaux faisaient appel à des corsaires pour mener la guerre de course. Lorsque l'Empire ottoman s'étendit et entama ses conflits avec l'Europe de l'ouest, les pillages des navires corsaires se firent plus courants. Au moment de leur apogée, la simple vue d'une galère corsaire, ou pire encore, d'une flotte entière, suffisait à remplir d'effroi le plus noble et courageux des capitaines.

Coutume de longue date en mer Méditerranée, la piraterie est une tradition très ancienne, et les corsaires barbaresques, pillant les côtes européennes, firent partie des derniers groupes de cette lignée. Menant leurs opérations depuis des ports fortifiés d'Afrique du nord-ouest, comme Alger ou Tunis, les corsaires barbaresques étaient connus pour capturer les navires et retenir leur équipage en échange d'une rançon, asservissant le plus souvent ceux qui n'avaient pas les moyens de la payer. La littérature de l'époque foisonne de récits d'esclaves rescapés des galères, et une industrie entière visant à libérer les prisonniers vit le jour. Il arrivait également que certains Européens soient attirés par les promesses de pouvoir et de richesse et rejoignent alors volontairement le rang des corsaires, allant même jusqu'à occuper le poste d'officier.

À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, les pays d'Europe s'unirent dans une campagne visant à éliminer de façon systématique la menace représentée par les corsaires barbaresques. Même le tout nouveau territoire des États-Unis s'engagea dans la cause : les "rivages de Tripoli" mentionné dans l'hymne du corps des Marines font référence à une action menée contre des corsaires barbaresques.