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Présentation[]

Gorgô (v.513 – 429 avJC) fut reine de Sparte et fille du roi Cléomène I, épouse du roi Leonidas I et mère du roi leistarchus. fut l'une des femmes citées par les historiens grecques comme Hérodote et Plutarque ,connue pour son intelligence, sa sagesse et son sens du jugement. Elle dirige la Grèce dans Civilization VI.

Compétence spéciale[]

Thermopyles

Chaque victoire en combat rapporte une quantité de  culture égale à 50 % de la  puissance de combat de l'unité vaincue (en vitesse normale).  Puissance de combat +1 pour chaque emplacement de doctrine militaire

Intention[]

La Victoire ou la mort

Ne cède jamais d'objets ou de ressources pour signer un traité de paix, et apprécie les civilisations qui font de même. Méprise les civilisations qui ont capitulé ou qui ne sont jamais parties en guerre. Les griefs à l'encontre de cette civilisation diminuent deux fois plus rapidement.

Intro[]

Approche détaillée[]

La Grèce domine le début de partie en matière de production de  culture. Pour Gorgô, cet avantage passe par le combat, puisque chaque unité éliminée lui rapporte de la  culture, ou par la construction d'une acropole sur une colline au centre de ses quartiers et merveilles. Avec un emplacement de doctrine joker gratuit, la Grèce est la civilisation qui s'appuie le plus sur le gouvernement. En se concentrant sur les dogmes les plus appropriés à sa stratégie, elle pourra profiter d'un cadre tout à fait bénéfique. Son système de gouvernement flexible permet tout type de victoire, bien que la victoire culturelle semble naturellement toute indiquée pour la Grèce.

Audio[]

Gorgô est doublée par Angeliki Dimitrakopoulou. Elle parle le dialecte Dorique de l'ancien grec.

Type de discours Traduction française Discours en grec dorique Notes
Vous avez satisfait son intention Tu ferais un bon Spartiate… résilient, fort, courageux. Σπαρτιάτης καλὸς είησαν. Καρτερός, ισχυρός, ἀνδρεῖος.
Spartiā́tēs kalòs eíēsan. Karterós, ischurós, andreîos.
Vous n'avez pas satisfait son intention Es-tu assez lâche pour éviter le sang ? Pour céder si facilement ? Où est donc votre honneur ? (littéralement : « Es-tu assez courageux pour éviter le sang (l'effusion de sang) ? Comment ton honneur peut-il être si dénué de tout sens ? ») Οὕτως θρασὺς εσύ εἶ ὥστε τὸ αἷμα φεύγειν; Πῇ ένδει ἁ τιμὰ τέος;
Hoútōs thrasùs eî hṓste tò haîma pheúgein? Pêi éndei hā tīmā̀ téos?
Vous lui déclarez la guerre Il faut que vous sachiez : les Spartiates ne reviennent qu'avec leur bouclier, ou sur lui. (littéralement : « Les forts font ce qu'ils peuvent et les faibles souffrent ce qu'ils doivent. Et c'est ainsi que cela vous arrivera. ») Δυνατὰ οἱ προύχοντες πράσσουσι καὶ οἱ ἀσθενεῖς ξυγχωροῦσιν. Καὶ οὕτως τοι γίγνεται.
Dunatà dè hoi proúchontes prássousi kaì hoi astheneîs xunchōroûsin. Kaì hoútōs toi gígnetai.
Le fichier audio de cette phrase semble avoir été échangé avec sa phrase « Déclare la guerre ». La première phrase est une citation exacte du célèbre dialogue de Melius tiré de l'Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide (5:89.1).
Elle déclare la guerre Maintenant, nous allons tester votre force ! Préparez-vous ! Νῦν πειρασόμεθα τάς ὑμετέρᾱς δυνάμεως. Παρασκευάζεσθε!
Nûn peirasómetha tā́s hūmetérās dunámeōs. Paraskeuázesthe!
Le fichier audio de cette ligne semble avoir été échangé avec son discours "Vous lui déclarez la guerre"
Elle a perdu Arès nous a abandonnés. Sparte est vaincue. Ἄρης ἁμέ ἀπολέλοιπε. Ἁ Σπάρτα ἐσσῆται.
Árēs hāmé apoléloipe. Hā Spártā essêtai.
Rencontre Je suis Gorgo, reine de Sparte et chef des Grecs. Qui êtes-vous ? De quelles victoires pouvez-vous parler ? Γοργὼ εἰμί, ἁ βασίλεια τᾶς Σπάρτας, καὶ ἁγεμὼν τῶν Ἑλλήνων. Τίς εἶ σύ; Τίνας νίκας οἷος τε σὺ ἀγγέλλειν;
Gorgṑ eimí, hā basíleia tâs Spártās, kaì hāgemṑn tôn Hellḗnōn. Tís eî sú? Tínas níkās hoîos te sù angéllein?
Citation venant de la Civilopédia Une ville bien défendue est une ville entourée d'un mur d'hommes, et non d'un mur de briques. Οὐκ ἂν εἴη ἀτείχιστος πόλις ἅτις ἄνδρεσσι, καὶ οὐ πλίνθοις ἐστεφάνωται.
Ouk àn eíē ateíchistos pólis hā́tis ándressi, kaì ou plínthois estephánōtai.
Il s'agit d'une citation exacte des Vies parallèles de Plutarque, tirée de la partie consacrée à Lycurgue de Sparte, paragraphe 19.

Non-audible[]

Délégation : Une délégation spartiate vous honore avec des cadeaux d'huile d'olive et de bouillon noir. Acceptez-les avec honneur.

Accepte la délégation du joueur : Les Spartiates ne s'intéressent pas aux biens matériels, mais je vous remercie pour les cadeaux que votre délégation m'a apportés.

Rejette la délégation du joueur : Pas cette fois.

Accepte la déclaration d'amitié du joueur : Vous avez prouvé que vous êtes un bon ami de Sparte. J'accepterai au nom de mon peuple.

Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Sparte n'a pas besoin de votre amitié.

Demande une déclaration d'amitié : Je vous offre par la présente l'amitié de Sparte, l'accepterez-vous ?

Le joueur accepte la déclaration d'amitié : Merci.

Le joueur rejette la déclaration d'amitié : C'est malheureux.

Dénoncé par le joueur : Vos paroles n'ont aucun sens comparées à nos actes.

Dénonce le joueur : Vous êtes pires que des sophistes. Faites-le savoir au reste du monde.

Trop de troupes près de sa frontière : Déplacez votre armée de nos frontières ou nous les déplacerons pour vous.

Invitation à la capitale : À quoi ressemble votre capitale ? Dites-moi, et je vous parlerai de Sparte.

Invitation à la ville : Nous avons une ville à proximité. Souhaitez-vous visiter et goûter notre copieux bouillon noir ?

Contexte historique[]

Fille d'un roi sparte, épouse d'un roi sparte et mère d'un roi sparte : ce qui surprend le mieux, avec Gorgô, c'est que nous en sachions autant à son sujet, alors que les femmes sont si peu présentes dans l'histoire de la Grèce antique. Même les reines n'apparaissent que sporadiquement dans les écrits d'Hérodote, de Xénophon ou de Thucydide, ce qui n'a finalement rien de bien étonnant quand on sait que les historiens grecs, tous athéniens, défendaient l'idée que les femmes ne devaient pas être vues en public, et encore moins entendues. Périclès aurait d'ailleurs dit un jour : "La plus grande gloire pour une femme est qu'on ne parle pas d'elle." De ce point de vue, donc, Gorgô était l'infamie incarnée.

Née en 506 av. J.-C., Gorgô était la fille unique de Cléomène Ier, roi de Sparte de la famille des Agiades. Son père, non content de régner d'une main de fer, appliqua une politique étrangère peu scrupuleuse : il mit Argos à feu et à sang, intervint dans les affaires d'Athènes et contribua à la formation de la ligue du Péloponnèse. Si Gorgô apprit beaucoup de Cléomène, on ne sait quasiment rien de son enfance. Physiquement, elle devait être banale (autrement, sa "beauté" aurait été mentionnée dans les écrits des historiens), mais elle était probablement intelligente, car elle conseilla à son père de ne pas faire confiance à Aristagoras, le tyran de Milet, qui cherchait le soutien des Spartes dans la révolte d'Ionie contre les Perses. Elle eut une éducation digne des filles de Sparte issues de familles nobles, et elle apprit donc à lire, à écrire, à compter, à chanter, à danser, à monter à cheval à cru et à conduire un char, tout en étant encouragée à pratiquer des exercices quotidiens, parmi lesquels la lutte et la gymnastique.

Ainsi, Gorgô incarnait la femme de Sparte parfaite. Elle était sûre d'elle, disait les choses franchement et n'était ni vaniteuse, ni matérialiste. Si l'on en croit les récits d'Hérodote, que l'on sait pourtant peu enclin à s'en tenir aux faits, elle aurait affiché un laconisme typiquement sparte, notamment quand elle dit d'Aristagoras qu'il n'avait pas de main car un esclave se chargeait de l'habiller, ou quand elle reprocha à un homme bien habillé de ne "même pas être en mesure de jouer le rôle d'une femme".

Il semblerait que Gorgô ait été mariée à son demi-oncle, Léonidas Ier, à la mort de son père en 490 av. J.-C. L'une des particularités de Sparte était qu'elle possédait deux rois, qui la commandaient tous les deux en parallèle. Théoriquement, le pouvoir était partagé équitablement entre les deux, mais quand Léonidas succéda à Cléomène, Gorgô parvint à l'imposer face à l'autre roi, Léotychidas, aussi bien en termes d'influence que d'autorité. En tant que reine d'une cité-état militariste, son intelligence servit Sparte plus d'une fois. Avant l'invasion de la Grèce par les Perses en 480 av. J.-C., Démarate, alors en exil, voulut prévenir Sparte de la menace que représentait Xerxès. Pour dissimuler son message, il le fit graver sur un morceau de bois ensuite recouvert de cire. À sa réception, ni les rois, ni les éphores (conseillers du roi élus par les citoyens) ne surent quoi faire de cette tablette, et c'est Gorgô qui suggéra à Léonidas de retirer la cire du bois. On raconte également à plusieurs reprises qu'elle aurait donné des conseils aux rois ou à l'assemblée.

Nul ne sait si Pleistarchos fut l'unique enfant de Gorgô et de Léonidas, mais l'enchaînement des événements ayant précédé la mort de son mari à la bataille des Thermopyles rend peu probable l'existence d'autres héritiers. Par ailleurs, si d'autres reines spartes avaient été accusées d'adultère en leur temps, à l'image d'Hélène, Gorgô est systématiquement représentée comme une femme de vertu, qui rejetait les avances non désirées. À en croire Plutarque, elle aurait justifié le fait qu'elle commandait des hommes en expliquant que les femmes spartes étaient les seules à mettre au monde des hommes. Toujours d'après l'historien, Gorgô savait que son mari allait mourir aux côtés des 300 Spartes qui l'accompagnaient. Elle lui aurait alors demandé ce qu'elle devrait faire, et il lui aurait répondu : "Épouse un homme de valeur, et donne-lui des enfants de valeur." Elle ne semble pas avoir suivi ce conseil.

Que ce soit avant ou après l'invasion perse, Gorgô voyagea probablement dans toute la Grèce, aidant Léonidas à rallier les cités-états grecques pour constituer une défense commune. Le règne de son époux fut presque intégralement marqué par la volonté de Sparte de former une coalition, surtout avec Athènes, la plus grande puissance maritime de l'époque. Gorgô dut faire sensation dans la capitale grecque, où les femmes, qu'elles soient mariées ou non, avaient interdiction de se montrer en public ; d'autant plus qu'elle y conduisit un char, vêtue de la tenue traditionnelle de la femme sparte : jupe courte et serrée, et tunique laissant apparaître les bras et les jambes, à une époque où les Athéniennes portaient de longs vêtements qui cachaient tout, à l'exception de la tête, des pieds et des mains. En ce temps, les femmes spartes jouissaient d'un statut et d'une forme de respect que leurs homologues du reste de la Grèce ne connaissaient pas.

Après le massacre de la bataille des Thermopyles, c'est Pleistarchos, son fils, qui hérite du trône, sous la régence temporaire de son oncle, puis de son cousin, avant de prendre enfin lui-même le pouvoir en 478 av. J.-C.. Gorgô continua sans doute de conseiller le roi et les éphores durant les guerres médiques, mais après la mort de son mari, elle disparaît des récits des historiens antiques, et nous ne connaîtrons sans doute jamais la fin de sa vie.

Autres infos[]

La compétence de Gorgo est nommée d'après la bataille des Thermopyles, tandis que son intention fait référence à une citation que, selon les Moralia de Plutarque, les femmes spartiates disaient aux hommes avant de partir au combat, signifiant qu'ils ne devraient revenir de la guerre qu'en portant leur bouclier en signe de victoire, ou avec leur cadavre dessus, mais jamais sans leur bouclier parce qu'ils l'ont jeté par lâcheté pour fuir et se sauver.

Gorgo porte un doris qu'elle pointe vers le joueur lorsqu'elle déclare la guerre et qu'elle jette au sol pendant sa cinématique de "Vous n'avez pas satisfait son intention".

Images[]

Concept Art Gorgo

Image Concept Art de Gorgô

Intro Gorgo

Image d'introduction de Gorgô

Image promo Gorgo

Image promotionnelle de Gorgô