Présentation[]
Rome
Gaius Julius Caesar ou Jules César (dans sa version francisée) (12 Juillet 100 av. JC – 15 Mars 44 av. JC) fut un éminent général et homme d'Etat romain. Considéré comme l'un des plus grands général de l'Histoire, il mène l'armée romaine à la victoire lors de la Guerre des Gaules, a défait son rival Pompée dans une guerre qui les opposent, pris le pouvoir à Rome et se proclama dictateur à vie et commence son programme radical jusqu'à sa mort en 44 av. JC. Il est le dirigeant de Rome dans Civilization VI.
Compétence spéciale[]
Veni, Vidi, Vici
Or +200 lorsque vous prenez une ville pour la première fois ou +100 lorsque vous gagnez de l' or grâce à un avant-poste barbare. La quantité d' or reçue pour ces deux cas passe à +500 une fois l'acier découvert (en vitesse normale).
Intention[]
Guerre des Gaules
A horreur des barbares. Apprécie les civilisations qui rasent leurs avant-postes. N'apprécie pas celles qui les laissent en paix.
Intro[]
Approche détaillée[]
Débloquez les légions avec le travail du fer pour vous assurer la victoire grâce à leur puissance de combat renforcée, et envoyez-les ensuite liquider les campements barbares et conquérir les villes adverses. Le bonus en or reçu par Jules César pour ces prises l'aidera à développer plus rapidement son empire et son armée. Il pourra également obtenir de l' or supplémentaire grâce à sa compétence "Tous les chemins mènent à Rome", et apaiser les foules avec ses thermes, sources d' activités additionnelles. La puissance de ses armées est idéale pour une victoire militaire.
Doublage[]
Jules César est doublé par Michele Carli. Il parle le latin classique avec des prononciations du langage latin ecclésiastique anachronique.
| Type de discours | Traduction française | Discours en latin | Notes |
|---|---|---|---|
| Vous avez satisfait son intention | Une armée victorieuse est une armée dirigée par un vainqueur. (littéralement « des troupes victorieuses dirigées par un vainqueur. ») | Victores copiae victori ducente. | Ici, ducente et copiae sont prononcés en utilisant la prononciation latine ecclésiastique, ce qui est probablement une erreur, étant donné que César parlait plutôt le latin classique. Il devrait être prononcé /ˈduː'ken.teː/ ou [d̪uː'kɛnt̪ɛ] et /'ko:.pi.ae̯/ ou [ˈkoːpiäe̯], respectivement. De plus, le son représenté par la lettre v est incorrectement prononcé avec un [v] labiovélaire, plutôt que le [w] bilabial utilisé en latin classique. |
| Vous n'avez pas satisfait son intention | Le danger est à votre porte et vous ne faites rien. | Periculum adito tuo est, et tu nil facis. | |
| Vous lui déclarez la guerre | Ambitieux. Vous cherchez à me conquérir avant que je ne vous attaque. J'approuve. | Cupidus. Antea me capere me cupis. Plaudo. | |
| Il déclare la guerre | Les dés sont jetés. | Alea iacta est. | C'est identique à la réplique "Trajan déclare la guerre", mais les sous-titres du jeu sont différents. |
| Il a perdu | Tu quoque ? Alors tombe César. | Tu quoque? Nam Caesar ruat. | La phrase dans les sous-titres est une citation de Jules César de William Shakespeare, acte III, scène 1. « César » est mal prononcé ; dans la langue maternelle de César, le latin classique, il devrait être prononcé /ˈkae̯.sar/ ou [ˈkäe̯s̠är]. Il semble que le doubleur le prononce en latin ecclésiastique, qui n'existait pas encore. |
| Rencontre | Je suis César, destructeur des conspirations dans les forêts alpines et du Sénat. | Ego Caesar, qui Alpibus senatoque coniurationes aequaliter extinguit. | Le nom de César est mal prononcé. Dans la langue maternelle de César, le latin classique, il devrait être prononcé /ˈkae̯.sar/ ou [ˈkäe̯s̠är]. Ni le latin classique ni la prononciation du latin ecclésiastique ne semblent correspondre à celle-ci. Le doubleur dit également senato(que) au lieu de senatu(que), ce qui est une erreur car senatus est un nom de la quatrième déclinaison. |
| Citation depuis la Civilopédia | Veni, vidi, vici. | La phrase entière est mal prononcée. En latin classique, la lettre v était prononcée comme un w en anglais moderne, et la lettre c devrait être prononcée comme un k en anglais moderne. La prononciation correcte en latin classique est /ˈu̯eː.niː ˈu̯iː.diː ˈu̯iː.kiː/ ou [ˈu̯eːniː ˈu̯iːd̪iː ˈu̯iːkiː]. Il semble que le doubleur la prononce comme en italien moderne. |
Non-doublées[]
Délégation : Les dons de Rome - pain, olives, fromages, garum. On dit que cela, ainsi que ma bonne grâce, accorde une longue vie.
Accepte la déclaration d'amitié du joueur : J'ai Octave, Antoine et mon cher Brutus parmi mes amis. Et maintenant vous !
Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Je peux toujours reconnaître un ami traître. Toujours.
Demande de déclaration d'amitié : Rome n'est pas sans grâce. Devenez notre ami.
Le joueur accepte la déclaration d'amitié : Je serai un ami aussi fidèle pour vous que mon cher Brutus l'est pour moi.
Le joueur rejette la déclaration d'amitié : Vous avez l'air maigre et affamé. De telles personnes sont dangereuses.
[Note : Ceci est une référence à une remarque que Jules César fait à propos de Cassius dans l'acte I, scène 2 de Jules César de Shakespeare.[3][4]]
Dénoncé par le joueur : Vous feriez mieux de penser ce que vous dites. Pour ma part, je ne fais pas de menaces vaines.
Dénonce le joueur : Vous avez l'air pâle et affamé. Je n'aime pas beaucoup ça.
[Note : Il s'agit d'une référence à une citation attribuée à Jules César dans Vies parallèles de Plutarque, extraite de la partie consacrée à Antoine, paragraphe XI - « Ce ne sont pas ces hommes bien nourris aux cheveux longs que je crains, mais les pâles et les affamés. »[5]]
Trop de troupes près de sa frontière : Parlez franchement. Ces troupes sont-elles destinées à Rome ? Allez-vous les rappeler à la paix ou les envoyer au massacre ?
Invitation à la capitale : Rome se trouve au bout de toutes les routes, pour le meilleur ou pour le pire. La verrez-vous ?
Invitation à la ville : Salutations de Rome ! Nous sommes impatients d'apprendre l'existence d'autres lumières de la civilisation dans le désert. Voulez-vous me parler de la vôtre ?
Contexte historique[]
Véritable modèle pour tous les dictateurs en herbe, Jules César était avant tout un homme d'armée, qui cultiva aussi bien le soutien du peuple que celui des forces militaires pour prendre le pouvoir face à l'oligarchie en place. Son essor marqua la fin de la République romaine et le commencement de l'Empire.
Pour une famille patricienne, les Iulii n'étaient guère influents, bien que descendants selon la légende de la déesse Vénus. Ils quittèrent la plèbe pour être élevés au rang de nobles à une époque relativement éloignée, mais jouèrent un rôle très limité dans la République romaine. L'histoire de Jules César commence lorsqu'il prend la tête de cette famille en l'an 85 av. J.-C., avant d'être presque immédiatement pris pour cible par le vainqueur d'une violente guerre civile entre ses proches, Caius Marius et Sylla. César perdit le maigre héritage de sa famille et la possibilité de servir en tant que prêtre de Jupiter. N'ayant presque aucune possession, il s'engagea donc dans l'armée, une décision qui devait bien vite entrer dans l'histoire.
Dans l'un des premiers épisodes marquants de sa carrière militaire, César fut fait prisonnier par des pirates sur la mer Égée. Il se lia d'amitié avec les hommes et les encouragea à réclamer plus d'argent pour sa libération qu'il n'en valait vraiment, en plaisantant qu'une fois libre, il les retrouverait et les détruirait. Les pirates suivirent son conseil... et César mit sa menace à exécution.
Dans les premiers temps de sa carrière, César se fit remarquer en s'opposant à la corruption des membres du Sénat et en gagnant les faveurs de l'armée. À mesure qu'il s'élevait dans la hiérarchie, jusqu'à devenir consul en 59 av. J.-C. et membre du triumvirat, un accord le liant à deux puissants alliés, César s'attira les bonnes grâces du peuple, poussant pour la redistribution des terres et menaçant la noblesse de ses soldats lorsque des conflits pointaient. Il se créa ainsi bien des inimitiés, et se fit nommer gouverneur des régions indisciplinées de la Gaule dans le simple but de se mettre à l'abri des représailles. Cette décision, elle aussi, allait façonner son avenir.
Avec les hostilités vinrent les opportunités. Tout au long de la guerre des Gaules, César fut sans pitié contre les forces gauloises, et notamment celles d'Ambiorix. Mais pendant son absence de Rome, ses adversaires redoublèrent d'efforts pour saper son soutien, citant des irrégularités dans son élection au poste de consul. Pompée, ancien allié de César, prit le pouvoir, et les sénateurs supplièrent les deux hommes de déposer les armes afin de rétablir l'ordre. Aucun n'accepta, et pire encore, César fit prendre le chemin du retour à ses légions victorieuses.
César et ses troupes finirent par arriver au Rubicon, fleuve séparant la Gaule du grand territoire romain, et qu'il était formellement interdit de franchir aux armées actives sous peine de terribles représailles du Sénat. César fit une courte pause, avant de déclarer : "Alea jacta est" – "Le sort en est jeté". Il franchit alors le fleuve symbolique et transforma ainsi le cours de l'histoire. Une guerre civile s'en suivit, mais César était si bien préparé qu'il déjoua tous les plans de son adversaire, Pompée, jusqu'à le chasser hors d'Italie, en Espagne et en Grèce. À son retour à Rome, César fut nommé dictateur, un geste qui devait inspirer tous les autocrates pour les siècles à venir.
César dut ensuite cimenter son pouvoir. Entre ruse et menace, il fit plier le Sénat et intervint en Égypte pour le compte de Cléopâtre, dont il devint l'amant. Si dans ses déclarations publiques, il semblait favoriser le petit peuple, il fit en sorte d'empêcher les non nobles d'accéder au pouvoir, aussi bien dans les corporations d'artisanat que par des réformes juridiques. Pour tenir compte de l'expansion de Rome, César autorisa un certain degré de décentralisation, élargissant les droits juridiques au-delà des frontières de l'Italie et offrant plus de libertés aux villes pour gouverner selon leur bon vouloir. Sa dictature s'appuyait à la fois sur des intimidations officieuses – il rejeta purement et simplement plusieurs décisions du Sénat – et sur l'acquisition d'un certain nombre de nouveaux pouvoirs.
Le pouvoir du Sénat semblait particulièrement secoué, ce qui explique pourquoi ses adversaires cherchèrent à conspirer contre lui. C'est ainsi qu'à une rencontre politique lors de laquelle il devait s'exprimer, César fut poignardé 23 fois, notamment par celui qu'il pensait être son ami proche, Brutus. Si nous devons à Shakespeare l'expression "Et tu, Brute ?", en grec, ses derniers mots auraient été "Kaì sý, téknon" : "Toi aussi, mon fils ?".
Suite à sa mort, l'Empire sombra dans le chaos. La majorité populaire soutenait toujours César, et par extension son général, Marc Antoine, ce qui força Brutus et Cassius à prendre la fuite alors qu'ils se voyaient déjà à la tête de Rome. Dans le même temps, Auguste, fils adoptif de César, affirma que le pouvoir lui revenait de droit, ce qui déclencha une guerre de succession ouverte sans commune mesure. Les assassins furent traqués et exécutés, tout comme Marc Antoine, qui s'était réfugié auprès de Cléopâtre. Auguste, quant à lui, fut nommé empereur.
L'héritage de César renforça le pouvoir du populisme associé à la force militaire, ainsi que l'audace de l'ambition. D'autres empereurs ou aspirants dictateurs, comme Napoléon et Bolivar, s'inspirèrent de sa vie, et les souverains se faisant appeler "Kaiser", "Tsar" ou "Qaisar" tirent d'ailleurs directement leur titre du nom de l'empereur romain.
Autres infos[]
Malgré l'idée reçue, Jules César n'a jamais pris le titre d'empereur, bien que son surnom soit adopté comme titre par les empereurs romains après sa mort.
L'écran diplomatique de Jules César montre l'Arc de Titus au coucher du soleil, bien qu'il n'ait été construit que plus d'un siècle après sa mort.
La capacité de leader de Jules César est une citation qui lui est attribuée par Plutarque et Suétone après sa victoire rapide et décisive contre Pharnace II du Pont dans la bataille de Zela, signifiant "Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu", tandis que son programme est nommé d'après les guerres qu'il a menées contre les différentes tribus de la Gaule.
La sortie de Jules César dans Civilization VI marque la septième fois qu'il dirige Rome dans la franchise Civilization (y compris les jeux Civilization Revolution). Il n'était absent que de Civilization V, où Rome était dirigée par son petit-neveu et héritier adoptif, Auguste César.
Jules César avait une relation directe avec deux autres dirigeants de Civilization VI : lui et Ambiorix se sont battus pendant la guerre des Gaules, tandis que lui et Cléopâtre étaient amants.
Images[]
Image promotionnelle de Jules César
Image d'introduction de Jules César
Statue de Jules César