Présentation[]

"J'imaginais le monde comme une seule et grande machine. Mais les machines ne sont jamais livrées avec des pièces de rechange, vous savez. On n'en a jamais plus qu'il n'en faut."
– Hugo Cabret
"Se briser n'est pas le propre des machines ; les hommes en sont tout aussi capables."
– Gregory Benford
La Mécanique est une technologie de l'ère médiévale dans Civilization VI.
Prérequis[]
Technologies requises: Travail du Fer et Ingénierie
Coût: 300 de science
Optimisation: Possédez 3 archers.
Spécificités[]
Débloque l'accès à la technologie Imprimerie
Débloque:
- Arbalétrier
- Voi Chien (Vietnam)
- Escarmoucheur (Gathering Storm)
- Tigre accroupi (Chine)
- Huaraca (Incas)
- Kilwa Kisiwani
- Scierie (Règles classiques et Rise and Fall).
- Tour de siège (Gathering Storm)
Stratégie[]
- C'est une technologie très importante surtout du point de vue militaire où elle débloque l'Arbalétrier, une unité d'attaque à distance plus puissante que l'Archer et est une arme défensive majeure jusqu'à l'ère industrielle. De plus, dans le DLC Gathering Storm, la Tour de siège est débloquée avec cette technologie, cette unité de soutien permet d'être efficace contre les villes fortifiées mais attention, cette unité n'est efficace face aux remparts de la Renaissance.
- Permet de construire des scieries, un aménagement majeure qui permet d'avoir un meilleur rendement en production sur les cases de bois. A noter que la Scierie se débloque une ère plus tôt avec le DLC Gathering Storm (avec la technologie Construction).
- Elle débloque aussi une merveille très puissante mais dont son bonus varie en fonction de la taille de la carte. Elle reste tout de même très puissante car elle ramène à son plein potentiel un rendement quelconque de +30% (et pour cela il faut être suzerain de deux cités-Etats du même type).
- C'est une technologie qui est assez accessible (elle figure dans le bas de tableau de l'organigramme des technologies).
Contexte historique[]
Lorsque les hommes eurent besoin d'effectuer des tâches qui ne pouvaient pas se régler par la force brute, ils inventèrent les machines. Depuis l'époque des toutes premières machines simples telles qu'évoquées par Archimède, le levier, la poulie et la vis sans fin, la civilisation est entrée dans une ère centrée sur la mécanique. Après ce brave Archimède, d'autres penseurs grecs ajoutèrent le coin et la roue à essieu à la liste des cinq machines simples, à partir desquelles est composée toute autre machine pouvant effectuer un travail physique. Héron d'Alexandrie décrivit leurs fabrication et applications vers l'an 50, dans son ouvrage "Mechanikè", mais les Grecs, s'ils connaissaient l'électricité statique, n'avaient pas la moindre notion de dynamique.
Par la suite, pendant ces âges pourtant dits "sombres", partout dans le monde les hommes se mirent à inventer des machines permettant de créer de l'énergie mécanique en jouant sur la distance et sur la force. La théorie de la dynamique des machines simples (celles listées plus haut et quelques autres, découvertes ultérieurement) fut décrite par Galilée dans son "Trattato di Meccaniche" en 1593. Il fut le premier à émettre (ou tout du moins à publier) l'idée selon laquelle les machines ne créent pas d'énergie, mais ne font que transformer un certain type d'énergie en un autre.
Pendant la Renaissance, des génies du calibre de Léonard de Vinci, Francesco di Giorgio Martini ou Gutenberg inventèrent toutes sortes de choses, du pilon aux pompes à force centrifuge, des grues à l'imprimerie. Les machines devinrent omniprésentes, tendance qui s'accrut encore sous l'ère industrielle. Les machines envahirent les usines et les manufactures, mais ce fut la machine à vapeur, un dispositif révolutionnaire, qui modifia en profondeur l'idée de ce que la machine pouvait apporter à la civilisation.
D'autres machines s'inspirèrent de ce fonctionnement nouveau, comme le moteur à combustion interne, le générateur électrique ou encore le moteur diesel. Aujourd'hui, il existe même des machines sans éléments en mouvement, comme l'ordinateur.