Mansa Moussa (Civ6)

Présentation[]

Moussa Ier (v. 1280 – 1337), plus connu sous le nom de Mansa Moussa, fut le 9e Mansa de l'Empire du Mali. Fut considéré comme la personne la plus riche de l'Histoire(les recherches historiques ont montré que sa richesse fut évalué à plus de 400 milliards de dollars), sa richesse lui permit de recruter de nombreux savants, architectes et marchands dans l'empire du Mali, établissant le Mali comme un phare du commerce, de la culture et de l'apprentissage islamique. Il dirige le Mali dans Civilization VI.

Compétence spéciale[]

Marchands du Sahel

Les routes commerciales internationales gagnent 1 unité d' or pour chaque case de terrain plat de la ville d'origine. Capacité des routes commerciales +1 chaque fois que vous entrez dans un âge d'or.

Intention[]

Seigneur des mines

Essaie d'optimiser le rendement en or des villes et des routes commerciales. Respecte les civilisations qui font de même. N'apprécie pas celles qui ne s'y intéressent pas.

Religion[]

Islam

Intro[]

Approche détaillée[]

Le Mali accorde une importance particulière à l'or. Grâce à sa capacité à simplifier les achats, ses villes se développent rapidement. Installé dans le désert, il bénéficie de gros bonus qui le font prospérer dans un endroit habituellement inhospitalier.

Audio[]

Mansa Moussa est doublé par Hesham Mostafa Elshazly. Il parle l'arabe standart moderne.

Voiced[]

Codename	Quote (English translation)	Quote (Arabic)	Notes
Vous avez satisfait son intention	Réjouis-toi avec moi, ami, car nous sommes libres de tout besoin et pouvons consacrer notre temps à la volonté de Dieu.	افرحوا معي يا أصدقاء لأنّنا أحرارٌ من كلّ رغبة، ويمكن وأن نكرّس وقتنا لإرادة الله Ifraħū maʻī yā ʾaśdiqaʾ liʾannanā ʾaħrārun min kulli raghba, wa-yumkin wa-ʾan nukarrisu waqtanā li-ʾirādati-llāh.
Vous n'avez pas satisfait son intention	Qu'as-tu fait, pour que Dieu te retire sa grâce ? Reviens à la justice !	ماذا فعلتم ليأخذ الله منكم تلك المكافأة؟ أعودوا إلى طريق الصواب Madha faʻaltum li-yaʾkhudh Allāhu minkum tilka l-mukāfaʾa? ʾAʻudū ʾilā ťarīq aś-śawāb.
Vous lui déclarez la guerre	Assez ! Ma patience s'arrête là ! Il faut que nous nous battions pour une paix factice.	كفى! تسامحي ينتهي هنا. يجب أن تكون بيننا حرب بدلاً من سلامٍ زائف Kafā! Tasāmuħī yantahī hunā. Yajubu ʾan takūna baynanā ħarb badalan min salāmin zāʾif.
Il déclare la guerre	Tes transgressions sont aussi profondes que les océans. Ô Dieu, accorde-moi de châtier celui-ci !	تجاوزاتك عميقة مثل المحيطات. يا الله... أعني على عقابه Tajāwuzātuka ʻamīqatu mithl al-muħayťāt. Yā Allāh... ʾaʻinī ʻalā ʻiqābi.
Il a perdu	La richesse est éphémère, la science est vanité. Tout ce que j'ai fait, ô Dieu, c'est en ton nom que je l'ai fait.	الثروة عابرة، والتعلّم يؤدّي إلى الغرور. كلّ ما فعلته، يا إلهي، فعلته باسمك Ath-tharwatu ʻābira, wa-t-taʻallumu yuʾaddī ʾilā l-ghurūr. Kullu mā faʻaltuhu, yā ʾilāhi, faʻaltuhu bi-smik.
Rencontre	Je suis Sultan Musa, seigneur du Mali, et grâce à Dieu, je suis un homme très, très riche. Je suis heureux de vous rencontrer.	أنا السلطان موسى، سيّد مالي، وبحمد الله — أنا رجلٌ غنيٌّ جدّاً جدّاً. تشرّفت بلقائكم ʾAnā s-Sulťāna Mūsā, sayyidu Mālī, wa-bi-ħamdi-llāh — ʾanā rajulun ghaniyyun jiddan jiddan. Tašarraftu bi-li-qāʾikum.
Citation depuis la Civilopédia	Tout ce que vous donnez aux bonnes œuvres au nom de Dieu sera béni par Lui.	كلّ ما تخرجون من صدقةٍ، ابتغاء وجه الله، سوف يكرمكم الله به Kullu mā tukhrijūna min śadaqatin, ibtighāʾ wajhi-llāh, sawfa yukrimukum Allāhu bi.	La citation en français est tirée du livre Le Message du Coran de Muhammad Asad. Il s'agit d'une traduction et d'une interprétation en anglais de la sourate (chapitre) 30 « Ar-Rum » (Les Byzantins) ayah (verset) 39, mais le verset original en arabe ne ressemble même pas de loin à la ligne prononcée dans le jeu, il s'agit donc très probablement d'une rétrotraduction en arabe.

Non-audible[]

Délégation : Veuillez accepter ces simples cadeaux de tissu indigo, de thé Kinkeliba et de cent porteurs transportant des sacs de poussière d'or.

Accepte la délégation du joueur : Bien que je ne manque de rien, la sincérité de votre cadeau est sa propre bénédiction. J'accepterai votre délégation.

Accepte la déclaration d'amitié du joueur : Je suis heureux que vous m'appeliez « ami », car je vous considère comme un de mes amis.

Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Votre enthousiasme dépasse la réalité de notre situation. Je ne peux pas encore vous appeler un ami du Mali.

Demande une déclaration d'amitié : Ne gagnons-nous pas beaucoup de notre lien ? Devrions-nous dire au monde que nous sommes amis ?

Le joueur accepte la déclaration d'amitié : Oui ! Dieu soit loué !

Le joueur rejette la déclaration d'amitié : Ce n'est pas possible.

Dénoncé par le joueur : Serpent ! Tentateur ! Misérable ! Attendez l'heure de votre châtiment, car elle arrive bientôt !

Dénonce le joueur : Ô Dieu, pourquoi permets-tu à cet être au cœur sombre d'exercer le pouvoir des rois ? Fais retomber ta colère, ô ciel !

Invitation à la capitale : Devrions-nous remplir les espaces vides sur nos cartes avec les emplacements de nos capitales mutuelles ?

Invitation à la ville : S'il vous plaît, venez visiter la capitale du Mali ! C'est un lieu de grande éducation, et aussi de profit.

Contexte historique[]

Descendant du fondateur de l'Empire du Mali, Mansa Moussa est un homme dont la fortune et la piété sont encore montrées en exemple aujourd'hui, presque sept siècles après sa mort. S'il est considéré comme l'homme le plus riche que l'histoire ait jamais connu, il est resté toute sa vie incorruptible, voyant sa fortune comme un simple outil qui lui permettrait d'attirer des scientifiques et des artistes au Mali, pour enrichir encore son empire. La ville de Tombouctou lui est particulièrement associée, car c'est grâce à ses efforts qu'elle a su se transformer en centre de commerce et de savoir.

Petit-neveu du fondateur de l'Empire du Mali, Soundiata Keïta, Mansa Moussa monta sur le trône aux alentours de l'an 1307. On trouve peu d'informations sur son règne dans les sources occidentales, jusqu'au jour de 1324 où il entreprit de se rendre en pèlerinage à la Mecque. Mais Mansa Moussa n'avait rien d'un pèlerin comme les autres...

Son entourage aurait été composé de 60 000 hommes, parmi lesquels 12 000 esclaves parés des plus beaux atours. Il se faisait précéder de 500 esclaves, portant chacun des sacs remplis de poussière d'or ou des bâtons dorés, tandis qu'une caravane de chameaux transportant eux aussi de l'or suivait la procession. On raconte que chaque vendredi, le pieux Mansa Moussa payait pour faire ériger une mosquée sur son lieu de repos. À son arrivée au Caire, il fit littéralement tomber une pluie d'or sur la ville, à tel point que les historiens finirent par manquer de superlatifs pour décrire sa générosité : l'économie de l'une des plus grandes villes commerciales au monde courait le risque de s'écrouler, noyée sous l'or ! Un chroniqueur passant au Caire douze années après cette visite fut surpris d'entendre les habitants encore chanter les louanges de Mansa Moussa, et de découvrir une économie encore branlante suite à un afflux massif d'or ayant provoqué la dévaluation instantanée de celui-ci ; un exploit en soi, sachant que le Caire avait vu naître et tomber des dizaines et des dizaines de souverains au cours des millénaires, et quand on connaît la propension limitée des historiens à saluer les actions de qui que ce soit.

Au cours de ce pèlerinage, Mansa Moussa recruta de nombreux érudits, scientifiques et juristes issus du monde islamique, dans le but de les ramener au Mali afin d'offrir les meilleurs enseignements à ses sujets. Pendant l'absence du roi, son général, Sagamandia, s'était chargé de conquérir le royaume songhaï voisin, annexant du même coup les villes de Goa et de Tombouctou à l'Empire malien, au même titre que leurs richesses. Pour son retour au pays, Mansa Moussa décida donc de visiter ses nouvelles possessions.

Tombouctou profita largement de la générosité impériale. Poète et architecte originaire de Grenade, Abou Ishaq es-Sahéli fut chargé d'ériger de nouvelles mosquées, parmi lesquelles celle de Djingareyber, la plus célèbre, et de superviser l'extension de l'université de Sankoré. La construction en terre bien spécifique de ces bâtiments reste aujourd'hui encore réputée et emblématique de la ville de Tombouctou. Sankoré hébergeait environ 500 000 livres, la plus grande collection de toute l'Afrique depuis la bibliothèque d'Alexandrie.

La date exacte de sa mort reste incertaine, mais d'après la plupart des sources orientales, elle serait survenue en 1332 et c'est son fils Maghan qui lui succéda. Mansa Moussa laissa derrière lui un Mali plus grand qu'à sa prise de pouvoir. Les négociants maliens voyageaient désormais jusqu'au Caire, et des étudiants de toute l'Afrique affluaient à Tombouctou pour apprendre. De ce que l'on en sait, il s'est toujours comporté de façon appropriée et morale, bien qu'il ne passât pas loin de provoquer un incident diplomatique en ignorant le sultan du Caire pour participer aux prières lors de son pèlerinage. Il fit connaître le Mali au reste du monde, tout en important le savoir et les idées d'autres pays. Il sut mettre à profit son immense richesse, et son administration permit au Mali de connaître un incroyable essor.

Autres infos[]

L'écran diplomatique de Mansa Moussa montre le mur extérieur de la Grande Mosquée de Djenné.

La compétence de Mansa Musa fait référence à la région d'Afrique du Nord dans laquelle le réseau commercial transsaharien a prospéré, tandis que son intention est l'un de ses titres, faisant référence à sa propriété des mines d'or de Wangara.

Mansa Moussa porte une taqiyah sur la tête et des anneaux d'or aux deux mains. Lorsqu'il est vaincu, il retire les anneaux de sa main droite et les laisse tomber.

Mansa Moussa est le petit-neveu de l'autre dirigeant malien, Sundiata Keita.