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Présentation[]

Matthias Corvin (Civ6)

Hongrie (Civ6)

Hongrie

Civilisation:

Matthias Ier (23 Février 1443 – 6 Avril 1490), plus connu sous le nom de Matthias Corvin, fut roi de Hongrie et de Croatie de 1458 à sa mort, il est connu pour avoir crée l'armée noire, la première armée professionnel d'Europe, connue pour son développement dans l'éducation, les arts et la littérature, devient le premier non-italien à promouvoir la Renaissance. Il dirige la Hongrie dans Civilization VI: Gathering Storm.

Compétence spéciale[]

Roi-corbeau

Les unités mobilisées gagnent une capacité qui leur octroie 2  PM et 5 points de  puissance de combat. Améliorer des unités levées coûte 75 % d' or et de ressources en moins. Si vous mobilisez les troupes d'une cité-état, vous recevez 2  émissaires dans cette cité-état. Les châteaux débloquent l'Armée noire, une unité exclusive.

Intention[]

Bannière du corbeau

Mobilise les troupes des cités-états. Apprécie les civilisations qui font de même. N'apprécie pas celles qui laissent de tels mercenaires de côté.

Religion[]

Catholicisme

Unité spéciale[]

Armée Noire (ère médiévale)

Intro[]

Approche détaillée[]

Les villes hongroises construites à proximité d'un fleuve bénéficient de bonus de  production pour leurs bâtiments dans les quartiers construits sur la rive opposée au centre-ville. Ainsi, la Hongrie peut développer rapidement ses villes et consacrer un budget important à la formation d'unités. Matthias Corvin possède deux unités exclusives : la première, l'Armée noire, peut ensuite être promue pour former la seconde, les Hussards. Cette dernière est un atout militaire important pour dominer militairement les autres civilisations pendant une longue période. Matthias Corvin a la capacité de lever les unités des cités-états, ce qui renforce encore sa puissance militaire pour obtenir la victoire. Les stations thermales servent à maîtriser les villes conquises en leur offrant des  activités et en réduisant les risques de révolte.

Audio[]

Matthias Corvin est doublée par Gabor Varga. Il parle le hongrois médiéval.

Type de discours Traduction française Discours en hongrois médiéval Notes
Vous avez satisfait son intention Le moyen le plus rapide de réussir est de tirer parti des forces de vos petits alliés, n'êtes-vous pas d'accord ? Hamar siker titka kicsiny szövetségesid megerősítése.. nemde? En hongrois moderne, szövetségesid serait szövetségeseid.
Vous n'avez pas satisfait son intention On dit que vous payez vos auxiliaires en signe de patriotisme. Cela et deux sous leur permettront d'acheter une bière Mondják, csupán hazaszeretettel fizeted segédhadaidat. Ebbűl és két garasbúl megvan a sörük. Le mot utilisé pour les centimes est garas, le nom hongrois pour groschen
Vous lui déclarez la guerre Tu devais sûrement savoir qu’un jour il y aurait la guerre entre nous. Tudhattad volna, hogy egy napon háborúság támad miköztünk. En hongrois moderne, háborúság serait háború et miköztünk serait remplacé par le mot plus courant közöttünk.
Il déclare la guerre Votre insolence a provoqué cette guerre, et je serai heureux de conduire l’Armée Noire à la victoire sur vous. Pimaszságod okozá e háborúságot, és én boldogan viszem ellened győzelemre a Fekete Sereget. En hongrois moderne, okozá serait okozta et háborúság serait háború comme mentionné ci-dessus.
Il a perdu Aujourd'hui, vous portez les lauriers du vainqueur, mais pourrez-vous garder ce que vous avez pris ? Ma még a győzelem koszorúját hordod, de megtudod-é tartani, amit szereztél? En hongrois moderne, megtudod-é serait meg tudod-e.
Rencontre Je suis Matthias. Je suis le roi de Hongrie, le fléau de mes ennemis et le défenseur des fidèles. Salutations. Mátyás vagyok. Én vagyok Magyarországnak királya, ellenségeim ostora, az igaz híveknek védelmezője. Üdvözöllek.
Citation depuis la Civilopédia Matthias est mort ; la justice est perdue. Meghalt Mátyás. Oda az igazság. La citation française est probablement tirée de Britannica, qui la décrit comme un « dicton populaire ». Un proverbe similaire est répertorié dans le livre hongrois Livre des proverbes hongrois de János Erdélyi.

Non-audible[]

Délégation : Je vous envoie des cadeaux dignes d'un prince : de la dentelle fine, une arbalète ornée de votre blason et du paprika préparé selon la recette de ma famille.

Accepte la délégation du joueur : Merci pour les cadeaux de votre délégation, et que votre générosité soit bénie.

Rejette la délégation du joueur : Nous n'avons besoin ni de cadeaux ni de leurs obligations implicites. La Hongrie est suffisamment riche.

Accepte la déclaration d'amitié du joueur : Oui ! Peu de dirigeants comprennent le fardeau des rois aussi bien que vous. Je suis heureux de vous appeler ami.

Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Un roi doit choisir ses amis avec beaucoup de prudence. Ce n'est pas le moment pour moi de vous appeler ainsi.

Demande une déclaration d'amitié : Ne gouvernons-nous pas tous deux avec les acclamations de notre peuple et la volonté de Dieu ? Cela ne devrait-il pas nous lier en tant que véritables amis devant le monde ?

Le joueur accepte la déclaration d'amitié : Oui, grâce à Dieu.

Accord commercial accepté : Une offre généreuse ! J'accepte avec un cœur reconnaissant.

Accord commercial rejeté : il serait indigne d'un prince d'accepter cette offre.

Dénoncé par le joueur : vous êtes un serpent sans foi ni loi, un vautour avide, qui verrait le monde se recroqueviller devant vous. Sachez que je ne vous craindrai jamais !

Dénonce le joueur : vous recherchez le pouvoir, toujours et uniquement le pouvoir, mais la Hongrie vous résistera jusqu'au bout.

Trop de troupes près de sa frontière : les éclaireurs de mes armées ont passé des jours à suivre la progression de vos armées près de la frontière. Éloignez-les de la Hongrie.

Invitation à la capitale : j'invite votre peuple à découvrir la capitale de la Hongrie, mais seulement si vous m'accordez le même droit.

Invitation à la ville : je conduirai personnellement vos délégués dans une visite de ma capitale, afin qu'ils comprennent mieux la puissance de la Hongrie.

Accepte l'invitation du joueur : oui. J'accepte vos conditions au nom de la Hongrie.

Contexte historique[]

Matthias Corvin appliqua son ambition et ses désirs de gloire à la restauration de la couronne hongroise. Prince du début de la Renaissance et grand humaniste, il excellait également sur le champ de bataille, mais si à sa mort, le royaume de Hongrie était l'un des plus grands d'Europe, ses conquêtes furent de courte durée et passèrent entre d'autres mains.

Fils du militaire et homme politique hongrois Jean Hunyadi, Matthias naquit dans la ville de Kolozsvár, aujourd'hui Cluj en Roumanie, et hérita des possessions familiales à la mort de son père et de son frère, qui furent exécutés pour leur implication dans l'assassinat d'un allié du roi de Hongrie de l'époque, Ladislas V. En 1457, lorsque ce dernier mourut sans laisser d'héritier, la Diète de Hongrie élut pour roi le jeune Matthias : c'était la première fois qu'un noble accédait au trône. Une partie de la noblesse hongroise et des souverains d'Europe fêtèrent cet événement en grande pompe et selon les traditions de l'époque en cas de succession disputée : en lançant des guerres et des révoltes.

Bien qu'il fût âgé de seulement 14 ans et encore sous la tutelle d'un régent, Matthias ne s'en laissa pas compter : un de ses premiers actes en tant que souverain fut d'établir la paix entre un groupe de Roumains et Vlad III Basarab Drăculea, l'Empaleur. Il parvint à reprendre la couronne hongroise des mains de l'empereur Frédéric III, et étendit son pouvoir royal pour collecter un impôt extraordinaire et s'offrir la première armée nationale professionnelle d'Europe, la célèbre Armée noire. Il lança également une grande réforme des lois et coutumes pour renforcer son contrôle administratif du royaume.

Matthias était souvent en guerre, entre autres contre l'Empire ottoman, le Saint-Empire romain — il assiégea même Vienne — ou encore contre des nobles de Saxe, de Moldavie, de Bohême ou de Pologne. De par sa position au carrefour de l'Europe et à la lisière de l'Empire ottoman, la Hongrie souffrait régulièrement des changements dynastiques et politiques dans la région, de l'embrouillamini des prérogatives et des droits coutumiers, et des ambitions de la noblesse qui menaient parfois à des révoltes, mais Matthias mit un terme brutal à cette situation.

En plus d'être un général victorieux, il était aussi connu pour son amour du savoir. Sous sa direction, sa bibliothèque à Buda, la Bibliotheca Corviniana, devint l'une des plus importantes au monde, à la fois en nombre de volumes et en qualité, juste derrière, dit-on, la bibliothèque du Vatican. Mécène, il encouragea les humanistes, et sa troisième épouse, Béatrice de Naples, aurait fait de la Hongrie le premier pays où les idéaux de la Renaissance se propagèrent.

Fervent catholique, il considérait que la foi devait se défendre tant sur le plan physique que spirituel. Si cette conviction se traduisait généralement par des conflits directs avec les sultans ottomans et avec les Hussites de Bohême, il n'hésitait pas à prendre des mesures contre l'autorité de l'église, notamment en faisant passer les biens du clergé sous son contrôle et en soutenant des factions opposées aux états pontificaux.

Matthias se maria trois fois, mais mourut sans laisser d'héritier légitime. Il aurait voulu que lui succédât son fils illégitime, Jean Corvin, mais tomba malade et mourut sans avoir désigné de successeur. Vladislav II, roi de Bohême, sortit victorieux de la crise successorale qui suivit son décès et régna sur la Hongrie.

L'héritage de son règne est multiple. Les impôts outranciers qu'il fit peser sur le peuple hongrois financèrent plusieurs guerres visant à étendre les frontières de son royaume. Habile politicien, Matthias était également un mécène des arts et des lettres, un amoureux du savoir à une époque où ce n'était pas encore l'apanage des princes. Son courage et son astuce étaient reconnus par tous : il parvint même, un jour, à échapper à la capture en prétendant être un simple garçon d'écurie. Il mourut en laissant une Hongrie plus vaste que lorsqu'il avait accédé au trône, mais ces conquêtes furent de courte durée. Ce souverain, qui tortura et exécuta des rebelles, est aussi celui qui rédigea un code de lois assujettissant le pouvoir du roi au droit et aux institutions, afin de créer un contre-pouvoir.

Matthias Corvin est évoqué avec admiration dans les contes populaires hongrois, où il est présenté voyageant incognito dans les campagnes, faisant régner la justice pour les pauvres et les opprimés.

Autres infos[]

L'écran diplomatique de Matthias Corvinus montre les contreforts et le mur entourant le château de Visegrád en Hongrie.

La compétence et l'intention de Matthias Corvinus font tous deux référence à son nom de famille, qui dérive de corvus (le mot latin pour « corbeau »).

Matthias Corvinus porte une couronne de laurier comme celle de Trajan sur la tête.

L'épouse de Matthias, Béatrice de Hongrie, était une descendante d'Aliénor d'Aquitaine et de Frédéric Barberousse.

Images[]

Concept Art Matthias Corvin

Image Concept Art de Matthias Corvin

Intro Matthias Corvin
Statue Matthias Corvin

Statue de Matthias 1er Corvin