Présentation[]
L'empereur Yongle (2 mai 1360 - 12 août 1424), de son nom personnel Zhu Di, fut le troisième empereur de la dynastie Ming, régnant de 1402 à sa mort. Son règne vit la construction de la Cité interdite et de la Tour de porcelaine de Nanjing, la compilation de la monumentale encyclopédie Yongle, les expéditions maritimes de Zheng He et une réforme et une expansion importantes du système d'examens impériaux. Il dirige les Chinois dans Civilisation VI.
Yongle contrôle ses villes avec des projets au début, et les villes plus grandes reçoivent de l'or, de la science et de la culture supplémentaires de leur population.
Compétence spéciale[]
Lijia
Toutes les villes reçoivent des projets leur permettant de convertir 50 % de leur
production en
nourriture ou en Modèle:Foi6 foi, ou 100 % en
or. Les villes de plus de 10 habitants reçoivent 2 unités d'
or, 1 unité de
science et 1 unité de Modèle:Culture6 culture par tour et par habitant.
Intention[]
Yinding
Apprécie les civilisations ayant des revenus par tour positifs. N'apprécie pas celles aux revenus négatifs.
Intro[]
Le monde t'attend, grand empereur Yongle de la Chine des Ming. Tends ta main et saisis ses richesses et son savoir. Place ta nation au centre de toutes choses, et que tous viennent à toi en supplication. Que personne ne dise du mal de toi.
Approche détaillée[]
Ming Yongle veut contrôler sa population grâce au lijia, sa compétence exclusive. Dans ses villes, les projets exclusifs convertissent la production en nourriture, en foi ou en or. Ensuite, lorsque la ville atteint 10 habitants, la population célèbre la nouvelle en générant de l' or, de la science et de la culture supplémentaires. La compétence de sa civilisation contribue à cette génération accélérée de science et de culture en rendant les Eurêka ! et les inspirations gratuits et plus avancés. Le Tigre accroupi aide à protéger son empire contre les envahisseurs, mais c'est la Grande Muraille qui lui fournira le coup de pouce final pour une victoire culturelle.
Audio[]
Yongle est doublée par Jing Chu. Il parle le chinois mandarin.
| Codename | Quote (English translation) | Quote (Mandarin Chinese) | Notes |
|---|---|---|---|
| Vous avez satisfait son intention | Nous ne traitons qu'avec ceux qui ont quelque chose à offrir. Comme vous, par exemple. (littéralement : « Je ne convoque que ceux qui viennent pour payer un tribut, comme vous. ») | 朕惟召見前來朝貢者,如親黨尓。
Zhèn wéi zhào jiàn qián lái cháo gòng zhě, rú qīn dǎng ěr. |
|
| Vous n'avez pas satisfait son intention | Nous devons rechercher la richesse, du conducteur de bœufs au roi. (littéralement « Nous recherchons la richesse dans le monde entier, du berger aux rois. ») | 朕其求財於天下,自牧伕至於國君。
Zhèn qí qiú cái yú tiān xià, zì mù fū zhì yú guó jūn. |
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| Vous lui déclarez la guerre | Vous pourriez aussi bien chercher à conquérir le ciel lui-même. Voyons jusqu'où volent vos flèches. (littéralement : « Vous pourriez aussi bien conquérir le ciel lui-même. Hahaha. Maintenant, je vois qui/où/qui aviez-vous ciblé lorsque vous contrôliez encore vos cordes d'arc plus tôt. ») | 何妨討平天界,哈哈哈,吾等始知汝控弦之所至。
Hé fáng tǎo píng tiān jiè, hāhāhā, wú děng shǐ zhī rǔ kòng xián zhī suǒ zhì. |
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| Il déclare la guerre | La conquête par les armes n'a jamais été mon objectif, mais nous arrivons maintenant à un point où il n'y a pas d'alternative. (littéralement « Je ne souhaite pas conquérir votre royaume par la force, mais il n'y a pas d'autre moyen. ») | 力征天下實非吾願,然別無他途。
Lì zhēng tiān xià shí fēi wú yuàn, rán bié wú tā tú. |
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| Il a perdu | La route devant moi est sombre, et les pins qui l'entourent sont noirs. Au-dessus, je ne peux pas voir le ciel, et en bas, je ne peux pas voir la terre. (littéralement : « La route devant moi est sombre, les pins qui l'entourent sont denses comme des murs, le ciel et la terre sont aussi noirs que de la laque. ») | 前路暗昧,週松森然如堵,天地渾然似漆。
Qián lù àn mèi, zhōu sōng sēn rán rú dǔ, tiān dì hún rán sì qī. |
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| Rencontre avec Yongle | Je suis l'Empereur Yongle, ami de ceux qui voudraient diriger leurs navires marchands dans ma direction, et terrible pour ceux qui s'opposent à moi. (littéralement « Je suis l'Empereur Yongle, ceux qui viennent sur des navires marchands sont mes amis. Y a-t-il un avenir pour ceux qui s'opposent à ma volonté ? ») | 朕永樂帝也,商舶之來者即朕之友,違逆朕志者豈有來日乎。
Zhèn yǒng lè dì yě, shāng bó zhī lái zhě jí zhèn zhī yǒu, wéi nì zhèn zhì zhě qǐ yǒu lái rì hū. |
|
| Citation depuis la Civilopédia | On ne compte plus les états ayant disparu pour ne pas s'être intéressés aux affaires du peuple. | 諸國多以人君不卹民事而毀之也。
Zhū guó duō yǐ rén jūn bù xǜ mín shì ér huǐ zhī yě. |
Eléments non-audio[]
Délégation : Soie et porcelaine, thé et tissu - l'élément vital de l'empire chinois.
Accepte la délégation du joueur : Nous avons fait de notre mieux pour éduquer votre peuple sur les mérites de la bonne gouvernance, de la bienséance et du tact. Je ne suis pas sûr que nous ayons réussi.
Rejette la délégation du joueur : Nous en avons déjà.
Accepte la déclaration d'amitié du joueur : Puissiez-vous apprendre de notre exemple.
Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Un ami est un égal. Vous ne l'êtes pas.
Demande une déclaration d'amitié : Nous construisons une coalition de personnes partageant les mêmes idées. Allez-vous y participer ?
Le joueur accepte la déclaration d'amitié : Que les deux en profitent.
Le joueur rejette la déclaration d'amitié : Nous ne pouvons pas accepter une telle chose.
Dénoncé par le joueur : Les aboiements des chiens.
Dénonce le joueur : Je vous ai dit à maintes reprises de vous abstenir de faire le mal. Bientôt, je me lasserai de vous le dire.
Trop de troupes près de sa frontière : Nous savons très bien comment gérer les hordes barbares à notre frontière.
Invitation à la capitale : Venez voir la salle de l'harmonie suprême et laissez vos pensées s'apaiser.
Invitation à la ville : Nous recherchons la connaissance du monde. Vous êtes attirés vers le centre du monde.
Contexte historique[]
Souverain le plus visionnaire et ouvert sur l'extérieur de toute la dynastie Ming, Ming Yongle posa les bases du système international de cet empire et rebâtit ses infrastructures. Pour ce faire, il se montra impitoyable dans sa quête de légitimité et détruisit toute opposition à ses prétentions, avant de s'étendre vers l'extérieur en recueillant des soutiens et de l'or étranger pour ce qui allait devenir le plus grand empire que la Chine ait connu.
La dynastie Ming fut un moment de grande reconstruction pour la Chine : après des années de joug étranger, les Hans fondèrent un pouvoir centré autour de leur ethnie, qui devrait durer et prospérer pendant plusieurs siècles. Les Ming étaient riches, pacifiques, et pendant un temps, en avance sur leur temps. Les Ming réussirent également à intégrer leurs voisins dans leur orbite ; ce système tributaire regroupa une grande partie de l'Asie orientale dans le cadre d'une alliance de protection qui conduirait à une stabilité régionale et à la propagation des valeurs de Confucius. Mais avec le temps, les Ming sombrèrent dans la suffisance et l'isolation, et malgré un départ tonitruant, ils se retrouvèrent affaiblis, trop dépendants de l'or étranger, et absolument pas préparés à affronter les changements survenus dans le monde autour d'eux.
Mais si Ming Yongle avait eu le dernier mot, l'histoire aurait sans doute été bien différente.
À sa naissance en 1360, Ming Yongle s'appelait encore Zhu Di. En tant que deuxième fils d'un autre grand empereur Ming, Hongwu, il jouait un rôle important et fut d'abord un chef militaire qui combattit les Mongols, aussi bien ceux de la dynastie Yuan en déclin que ceux des grands khanats à l'ouest. L'héritier direct du trône était à l'origine son frère aîné, Zhu Biao, et à en croire les rumeurs, Zhu Di n'était pas le fils de l'épouse principale de l'empereur, mais celui d'une concubine de moindre importance.
Mais Zhu Biao était le préféré de son père, et ses bonnes grâces s'étendaient à sa famille, dont son fils, et donc petit-fils de l'empereur. Ainsi, suite à la mort prématurée de Zhu Biao, c'est lui que Hongwu choisit pour successeur, plutôt que Zhu Di... et Zhu Di se révolta.
Zhu Di se lança dans une guerre de trois ans, au cours de laquelle, victorieux, il monta sur le trône et se rebaptisa Ming Yongle. Il fit ensuite disparaître toute trace de l'influence de son neveu dans les moindres recoins de la bureaucratie du pays. La tâche n'était pas simple : citant les édits de Confucius encourageant l'acceptation d'un régime pacifique, de nombreux érudits s'opposèrent à sa prise de pouvoir, mais de nombreux autres furent renvoyés dans la foulée. Ming Yongle ordonna la mort de ses ennemis, et notamment celle du célèbre fonctionnaire Fang Xiarou, mais aussi celle de toute personne ayant passé ses examens lorsque Fang était en poste, celle de tous les membres de sa famille jusqu'au dixième degré, et ainsi de suite ; dix mille personnes furent ainsi tuées. Sur cette lancée, Ming Yongle fit également bannir toutes formes culturelles mongoles, longtemps prééminentes sous l'ancienne dynastie Yuan.
Ming Yongle se mit ensuite en tête de façonner une nouvelle société. Il donna un plus grand rôle aux eunuques, allant jusqu'à leur créer une police secrète fidèle à l'empereur, le "bureau oriental". Il offrit également un poids plus important aux érudits et aux historiens... du moins, à ceux ayant accepté de rayer son neveu de l'histoire, et peut-être même à ceux ayant bien voulu la réécrire pour faire de Ming Yongle le fils de l'impératrice, plutôt que d'une simple concubine coréenne. Il opta également pour un nouveau siège : la Cité interdite, construite pour faire de Pékin une nouvelle capitale plus proche de la frontière mongole, de façon à mieux diriger les guerres, mais aussi plus proche des anciens avant-postes militaires de l'empereur. En parallèle, il ordonna une campagne de reconstruction et de renforcement des fortifications de la Grande Muraille, ainsi que la réouverture du Grand Canal.
Si Hongwu avant lui était un isolationniste, une doctrine qui devait entraîner la chute de sa dynastie, Ming Yongle était à l'opposé. Il fit prospérer et développa activement le système tributaire, respectant ainsi la philosophie des voyages de Zheng He en trouvant de nouveaux royaumes à intégrer. Cette expansion alla jusqu'en Inde, au golfe Persique et en Afrique, bien que les tributaires se limitaient dans les faits à l'Asie orientale. On peut entre autres noter la cour assidue qui fut faite au Tibet, qui resta une source de savoir bouddhiste pendant presque toute l'histoire de la Chine. Militairement parlant, Ming Yongle attaqua les Mongols et le Vietnam, intégrant ce dernier à l'empire chinois dans un acte qui eut pour répercussion le massacre des nobles Trần.
Parmi les autres hauts faits de sa vie, on peut également noter la création de l'Encyclopédie de Yongle, une œuvre monumentale regroupant l'intégralité des savoirs chinois de l'époque.
Autres infos[]
L'écran diplomatique de Yongle montre l'une des portes de la Cité interdite.
La compétence de Yongle doit son nom à la version de l'ère Ming du Baojia, un système d'organisation sociale qui regroupait les ménages à des fins administratives et fiscales, tandis que son intention doit son nom aux lingots d'argent couramment utilisés comme monnaie dans la Chine impériale.
Le narrateur de la vidéo First Look pour le pack Rulers of China dit que Yongle « vise à construire les tours les plus hautes », ce qui fait référence à la tour de porcelaine construite pendant son règne.
Il y a une erreur factuelle dans l'entrée de la Civilopédia de Yongle : il était le quatrième fils de l'empereur Hongwu, pas le deuxième.
Images[]
Image promotionnelle de Yongle.
Image d'introduction de Yongle Ming
Portrait de Yongle inspirant sa modélisation