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Introduction[]

Périclès (Civ6)

Grèce (Civ6)

Grèce

Civilisation:

Périclès (v. 495 – 429 avJC), fut un homme d'Etat athénien , orateur et stratège qui se présente comme un chef d'Etat à Athènes de 461 avJC à sa mort. Ces nombreux accomplissements militaires, politiques e culturels ont été faits durant la période que l'on appelle comme l'Age d'Or d'Athènes, plus connue sous le nom d'Age d'or de Périclès.

Compétence spéciale[]

Auréole de gloire

Culture +5 % par cité-état dont vous êtes le suzerain.

Intention[]

Ligue de Délios

Apprécie les civilisations ne cherchant pas à obtenir l'allégeance d'une même cité-état. N'apprécie pas celles qui le font.

Intro[]

Approche détaillée[]

À la tête de la Grèce, Périclès domine souvent le début de partie en termes de  culture, en s'alliant à des cités-états ou en construisant une acropole sur une colline au centre de ses quartiers et merveilles. Avec un emplacement de doctrine joker gratuit, la Grèce est la civilisation qui s'appuie le plus sur le gouvernement. En se concentrant sur les dogmes les plus appropriés à sa stratégie, elle pourra profiter d'un cadre tout à fait bénéfique. Son système de gouvernement flexible permet tout type de victoire, bien que la victoire culturelle semble naturellement toute indiquée pour la Grèce.

Audio[]

Périclès est doublé par Konstantinos Stelloudis. Il parle le dialecte attique du grec ancien.

Type de discours Traduction française Discours en dialecte grec attique Notes
Vous avez satisfait son intention Il est sage de nous laisser la cité-État voisine. Σαφῶς σε λεπεῖν τὴν προσχώρην πόλιν πρὸς ἡμῶν.
Safós se lepeín tín proschórin pólin prós imón.
Vous n'avez pas satisfait son intention Cette ville est à nous. Je vous conseille de ne pas intervenir. Εκείνη πόλις ή ημετέρα εστίν. Παραινώ σοι μή πολυγραγμονείν.
Ekeíni pólis í imetéra estín. Parainó soi mí polygragmoneín.
Vous lui déclarez la guerre Les soldats ne sont pas comme les arbres. Lorsqu’ils sont détruits, ils ne sont pas si faciles à remplacer. Οἱ στρατιῶται οὐχ ὁμοῖοι τοῖς δένδροις. ὅτε ὀλλυνται, οὐ ῥᾳδίως κατάγωνται.
Oi stratiótai ouch omoíoi toís déndrois. óte ollyntai, ou radíos katágontai.
Cette parole est basée sur sa citation de Vies parallèles de Plutarque : « Les arbres, lorsqu'ils sont élagués et coupés, repoussent en peu de temps, mais les hommes, une fois perdus, ne peuvent pas être facilement récupérés. » La version grecque, cependant, ne correspond pas à l'original.
Il déclare la guerre C'est pour le bien commun. Vous comprendrez...avec le temps. Τούτον ἐστί τοῦ μεγίστου καλοῦ ἕνεκα. Μαθήσει...εν χρόνω.
Toúton estí toú megístou kaloú éneka. Mathísei...en chróno.
Il a perdu Vous nous avez peut-être vaincus, mais ce que nous laissons derrière nous est tissé dans la vie des autres. Ημάς νενίκηκας. Αλλά τά λοιπά τά υφαίνεται εν ταις ψυχαίς των άλλων.
Imás neníkikas. Allá tá loipá tá yfaínetai en tais psychaís ton állon.
Cette ligne est basée sur sa citation « Ce que vous laissez derrière vous n'est pas ce qui est gravé dans les monuments de pierre, mais ce qui est tissé dans la vie des autres », qui est probablement une paraphrase moderne d'un passage plus long de l'Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide, II.43.3.
Rencontre Bonjour, je suis Périclès d'Athènes et je vous salue au nom de la démocratie. J'espère que vous me permettrez de mener mes affaires avec ces parties neutres. χαῖρε, ὁ Περικλῆς τῶν Ἀθηνῶν εἰμι, καὶ δειξιοῦμαι σε ὑπέρ τῆς δημοκρατίας.
Chaíre, o Periklís tón Athinón eimi, kaí deixioúmai se ypér tís dimokratías.
Périclès ne dit pas « J'espère que vous me laisserez mener mes affaires avec ces parties neutres » dans son dialogue - ces mots n'apparaissent que dans les sous-titres
Citation depuis la Civilopédia Ce n'est pas parce que vous ne vous intéressez pas à la politique qu'elle ne s'intéresse pas à vous. Δε ζημίας μεγίστη τό υπό πονηρότερου άρχεσθαι, εάν μη αυτός εθέλη άρχειν.
De zimías megísti tó ypó poniróterou árchesthai, eán mi aftós ethéli árchein.
La phrase en français est une citation qui lui est largement attribuée, mais il n'existe aucune source à ce sujet. Elle est probablement basée sur l'Oraison funèbre de Périclès, tirée de l'Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide : « Nos hommes publics ont, en plus de la politique, leurs affaires privées à régler, et nos citoyens ordinaires, bien qu'occupés par les activités industrielles, sont toujours de justes juges des affaires publiques ; car, contrairement à toute autre nation, ils considèrent celui qui ne prend pas part à ces devoirs non pas comme sans ambition mais comme inutile. » La phrase en grec est une citation exacte de la République de Platon.

Non-audible[]

Délégation : Nous vous avons envoyé une délégation portant des cadeaux. Ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de grand cheval de bois impliqué.

Accepte la délégation du joueur : Le peuple a accueilli avec joie votre délégation et vos cadeaux. Merci.

Le joueur accepte la délégation : Excellent !

Accepte la déclaration d'amitié du joueur : Au nom de la démocratie, j'accepte votre amitié.

Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Non, nous ne serons pas amis tant que vous ne pourrez pas le prouver par des actes ou nous convaincre du contraire.

Demande de déclaration d'amitié : Laissons nos différences de côté un instant, d'accord ? L'amitié est plus importante que la petite politique.

Le joueur accepte la déclaration d'amitié : Merci !

Dénoncé par le joueur : Tous les dirigeants encourent la haine et l'impopularité ; si l'un d'eux a un grand objectif à poursuivre, ce fardeau d'envie doit être accepté.

Dénonce le joueur : Les tyrans tels que vous sont des abominations. Votre peuple saura la vérité de mes paroles.

Invitation à la capitale : Athènes est une métropole glorieuse. À quoi ressemble votre capitale ? Venez, échangeons des informations.

Invitation à la ville : Vous souhaitez visiter notre métropole toute proche ? Nous pourrions débattre de politique avant d'aller au théâtre.

Contexte historique[]

Périclès fut sans conteste l'orateur et le général grec le plus influent de son temps ; l'historien Thucydide, un contemporain, le qualifia d'ailleurs de "premier citoyen de sa patrie". Périclès, qui avait généralement son propre intérêt très à cœur, fit de la ligue de Délos, initialement conçue pour continuer à repousser les Perses, un véritable proto-empire athénien. Il réussit également à faire d'Athènes la capitale culturelle et artistique de la Grèce, et pour avoir favorisé la démocratie, il fut parfois qualifié de "démagogue", ce qui ne manquerait certainement pas de l'amuser au plus haut point.

Périclès naquit vers 495 av. J.-C. à Cholargós, un dème au nord d'Athènes. Il était le fils de Xanthippe, général et politicien, et d'Agaristé, de la puissante famille des Alcméonides. D'après Hérodote et Plutarque, Agaristé aurait rêvé, quelques nuits avant la naissance de Périclès, qu'elle "portait un lion". Deux interprétations s'offrent à nous : soit l'image du lion symbolise la future grandeur de Périclès, soit elle fait référence à la taille inhabituellement large de son crâne. C'est cette malformation, d'ailleurs, qui poussera de nombreux poètes comiques contemporains à lui donner le surnom méchant, mais plutôt drôle, de "tête d'oignon". Ainsi, dans sa jeunesse, Périclès était introverti et aimait pratiquer la rhétorique avec les érudits et philosophes que sa famille pouvait se permettre d'engager comme tuteurs.

Avec une famille comme la sienne, quoi de plus normal pour Périclès que de se lancer dans une carrière politique ? En 463 av. J.-C., il fut le principal accusateur de Cimon, un homme d'état à la tête du parti conservateur accusé d'agir pour ses intérêts propres plutôt que ceux d'Athènes. Celui-ci fut acquitté, mais deux ans plus tard, Périclès parvint à obtenir le bannissement pour dix ans de son rival, condamné pour avoir aidé les Spartes. Ceci fait, le lion devint l'un des chefs de fil du mouvement démocratique d'Athènes et commença à promouvoir une politique sociale populaire.

Au cours des deux décennies qui suivirent, Périclès consolida sa position et séduisit les Athéniens des classes sociales inférieures, notamment en proposant un décret qui permettait aux plus pauvres d'assister aux pièces de théâtre sans payer, l'état finançant leurs places. Grâce à une autre de ses mesures, tout citoyen qui acceptait d'être juré au tribunal de l'Héliée recevait un dédommagement en conséquence. Partageant les idéaux d'autres "démocrates" (étymologiquement, ceux en faveur du "demos", autrement dit du peuple), il limita les droits de l'Aréopage, un conseil dirigé par les aristocrates, tout en renforçant l'Ecclésia, l'assemblée du peuple athénien. Du point de vue de Périclès, Athènes se devait de favoriser les roturiers, car ils représentaient selon lui une ressource inépuisable qui jouerait un rôle décisif dans la domination de la Grèce. Ainsi, grâce à Périclès, les classes inférieures eurent de plus en plus accès au pouvoir politique. En un sens, ce sont donc ces ambitions impériales qui ont donné naissance aux démocraties occidentales.

Au fil de toutes ces manœuvres politiciennes, Périclès montra qu'il était un brillant orateur, capable de produire des discours qui combinaient le génie des sophistes et la logique des philosophes, puisqu'il avait de toute façon reçu ce double enseignement. Pour autant, d'après ses détracteurs, ce serait sa compagne, Aspasie, qui aurait rédigé nombre de ses discours les plus célèbres, un véritable affront pour l'époque, dans la mesure où les Athéniennes étaient tout au mieux considérées comme des citoyennes de seconde zone. Quand Éphialtès, l'un des premiers leaders du mouvement démocratique, fut assassiné, Périclès saisit cette opportunité pour consolider son autorité, et en l'absence de toute opposition, le meneur désormais incontestable du parti démocratique devint le dirigeant de l'empire athénien.

Après l'échec de la deuxième invasion perse et le retrait des Spartes et de leurs alliés du Péloponnèse en 479 av. J.-C., Périclès mit sur pied la ligue de Délos, une alliance militaire entre les cités-états du bassin égéen chargée de protéger les intérêts grecs... ou du moins, ceux qui importaient à Périclès. En 454 av. J.-C., suite à une attaque ratée contre les Perses, Athènes insista pour récupérer les trésors de la ligue, qui se trouvaient à Délos. Cet argent, issu du phoros (une forme d'impôt), avait été recueilli par des membres ayant pour mission de rebâtir les temples détruits par les Perses. Trois ans plus tard, un nouveau décret de Périclès imposa l'utilisation des poids et mesures athéniens à l'ensemble de la ligue.

L'homme d'état se mit à utiliser ce trésor pour la grandeur d'Athènes, en le dépensant pour divers projets de construction. Ainsi, l'Acropole vit apparaître le temple d'Athéna Niké, l'Érechthéion et l'imposant Parthénon, dont le chantier commença en 447 av. J.-C. ; Périclès défendait l'idée que les alliés payaient Athènes pour leur propre défense, puisqu'elle disposait de la plus grande flotte, et que de ce fait, il n'avait pas besoin de justifier ses dépenses. Par ailleurs, il utilisa l'argent de la ligue, mais aussi le sien, pour favoriser l'accès aux représentations des grands dramaturges Sophocle, Eschyle, Euripide et Aristophane, qui ne risquaient certes pas de s'enrichir avec toutes ces représentations gratuites. Des sculpteurs, comme Phidias et Myron, embellirent la ville de leurs œuvres de pierre et de marbre. Les philosophes Protagoras, Zénon d'Élée et Anaxagore comptaient parmi les plus proches amis de Périclès, mais le fameux Socrate lui était hostile. D'une certaine manière, Périclès a financé l'âge d'or de la Grèce avec 9 000 talents d'or empruntés à d'autres.

En 458 av. J.-C., Périclès fut élu stratège par Athènes et ses alliés, ce qui lui permit de se lancer dans la première guerre du Péloponnèse, en tout cas à en croire Thucydide et Plutarque, dont l'objectivité reste à démontrer. Quoi qu'il en soit, on sait que Périclès était convaincu de l'inéluctabilité d'une guerre entre Sparte et Athènes pour la domination de la Grèce, c'est pourquoi il envoya, en 433 av. J.-C., des troupes athéniennes soutenir Corcyre dans sa lutte contre Corinthe, alliée de Sparte. Périclès cherchait peut-être la bagarre, et lorsqu'Athènes refusa la demande de Sparte de cesser les combats, la ligue du Péloponnèse et celle de Délos en vinrent aux mains. Sparte ravagea les campagnes de l'Attique, et Périclès fit rapatrier le peuple grec à Athènes, tout en se préparant à détruire la ligue du Péloponnèse. Malheureusement, en 429 av. J.-C., une épidémie de peste s'abattit sur la ville devenue bondée et emporta notamment... Périclès, qui n'aura donc pas pu l'emporter face aux entérobactéries.

Autres infos[]

L'écran diplomatique de Périclès montre une vue de l'Acropole d'Athènes.

La compétence de Périclès est une traduction directe de son nom, tandis que son intention fait référence à une coalition de cités-États grecques qui se sont réunies à Délos (et plus tard à Athènes), d'ailleurs il y a une faute sur titre (Délios au lieu de Délos).

Périclès est toujours vu portant son casque corinthien et portant une sacoche et un parchemin.

C'est la deuxième fois que Périclès dirige les Grecs dans la franchise Civilization ; l'autre fois étant dans Civilization IV : Au-delà de l'épée.

Images[]

Image promo Périclès

Image promotionnelle de Périclès

Intro Périclès

Image d'introduction de Périclès

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