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Présentation[]

Poundmaker (Civ6)

Cris (Civ6)

Cris

Civilisation:

Pîhtokahanapiwiyin (1842 – 4 Juillet 1886), plus connus sous le nom de Poundmaker, était un chef de tribus des Cris des plaines, connu pour la défense de son peuple devant le Parlement canadien, et il a amené la paix entre le peuple Cris et le Canada. Il dirige les Cris dans le DLC Rise and Fall.

Compétence spéciale[]

Termes favorables

Tous les types d'alliances vous offrent une visibilité commune.

Nourriture +1 par camp ou pâturage de la ville d'arrivée pour les  routes commerciales sortantes de Poundmaker.

Or +1 par camp ou pâturage de la ville d'arrivée pour les  routes commerciales conduisant aux villes de Poundmaker.

Intentions[]

Confédération du fer

Cherche à former de multiples alliances et respecte ceux qui font de même. Se méfie des civilisations qui font partie de peu d'alliances.

Intro[]

Approche détaillée[]

Pour les Cris, le choix de la première unité militaire à former ne posera pas de problème : l'Okichitaw commence la partie avec une promotion gratuite, ce qui lui donne l'avantage sur les autres civilisations en matière d'exploration. Ajoutez à cela sa puissance de combat, et vous n'aurez quasiment pas à former de guerriers pour protéger vos premières villes. Vous devrez également très vite étudier la poterie : sa découverte vous offrira une première route commerciale, vers une ville étrangère que vous n'aurez pas manqué de découvrir grâce à vos unités de reconnaissance exclusives, tout en vous octroyant du territoire au passage. Poundmaker est un commerçant et un négociateur hors pair, et ses échanges seront d'autant plus favorables avec les villes dotées de camps et de pâturages. En milieu et fin de partie, vous aurez tout à gagner à profiter d'une meilleure visibilité via vos alliances, notamment pour savoir ce que préparent vos adversaires.

Audio[]

Poundmaker est doublé par John Bearchild. Il parle le Cris.

Type de discours Traduction française Discours en cris Notes
Vous avez satisfait son intention J’ai un grand respect pour ceux qui déclarent leur amitié au monde. ?
Vous n'avez pas satisfait son intention Choisissez judicieusement vos amitiés, mais vous devez choisir. ᑿᔭᐢᐠ ᓇᐘᓲ ᑭᐑᒌᐚᑲᓇᐠ᙮ ᒫᑲ ᐳᑯ ᑕᐚᓇᐘᓲᐣᑮᐣ᙮
Kwayask nawasô kiwîcîwâkanak. Mâka poko tawânawasônkîn.
Vous lui déclarez la guerre Tu aurais pu trouver une autre solution. Maintenant, tes regrets seront mesurés en sang. ᑯᑕᐠ ᑮᑿᔾ ᑭᑫᑑᑕᒪᐣ᙮ ᒦᐦᑵᐤ ᑭᑲᑯᒋᑎᐸᐦᐃᑲᐣ
Kotak kîkway kiketôtaman. Mîhkwew kikakoci-tipahikan.
Il déclare la guerre Je ne souhaite pas vous infliger les terreurs de la guerre, mais la justice l’exige. ?
Il a perdu Si j'avais voulu la guerre, je ne serais pas là aujourd'hui. Vous ne m'avez pas attrapé. Je me suis rendu. ᑮᐢᐱᐣ ᑭᓅᐦᑌᓅᑎᓂᑭᔮᐣ᙮ ᓇᒨᔭ ᑭᑮᑳᐦᑎᓈᐚᐤ᙮ ᓂᑮᐸᑭᑎᓂᓱᐣ᙮
Kîspin kinôhtenôtinikiyân. Namôya kikîkâhtinâwâw. Nikîpakitinison.
Cette ligne est basée sur une citation d'une lettre écrite par Poundmaker donnée à Louis Riel, le fondateur du Manitoba, après sa défaite à la bataille de Batoche.
Rencontre avec Poundmaker Je m'appelle Poundmaker et je représente les Cris. Que la paix règne toujours entre nous. ?
Citation depuis la Civilopédia Si je vous avais causé volontairement du tort, je ne serais jamais venu à votre rencontre. ?

Non-audible[]

Délégation : Mon peuple vous envoie des cadeaux : des peaux de bison et du pimihkan. Avec cela, vous passerez l'hiver.

Accepte une délégation : Mon peuple a accueilli votre délégation à nos feux de conseil.

Rejette une délégation : Non, mon peuple ne souhaite pas de cadeaux comme ceux-ci.

Le joueur accepte une délégation : Excellent !

Accepte une déclaration d'amitié : Je suis plus heureux de faire la paix entre les nations. L'amitié entre nos peuples m'apporte de la joie.

Rejette une déclaration d'amitié : C'est bien que vous souhaitiez être ami avec les Cris, mais mon peuple n'est pas prêt. Pas maintenant.

Demande une déclaration d'amitié : Les Cris sont prêts à vous accueillir comme amis. Je vous en prie, honorez leur confiance.

Le joueur accepte une déclaration d'amitié : Bien, bien.

Le joueur rejette une déclaration d'amitié : Ce n'est pas ce que je voulais.

Accepte un accord commercial : Je vois la sagesse dans cela. D'accord.

Rejette un accord commercial : Un imbécile accepterait cela. Je ne suis pas un imbécile.

Dénoncé par le joueur : Votre parole ne vaut rien, votre peuple s'égare et vous n'avez aucun ami qui vous soutiendra.

Dénonce le joueur : Je jure de protéger mon peuple de ceux comme vous. Vos mensonges polluent l'air. Vous ne vivez que pour voler.

Invitation à la capitale : Venez voir où vit mon peuple et montrez-nous où vous habitez.

Invitation à la ville : Je vous invite à venir en tant qu'invité et à voir comment vivent les Cris.

Contexte historique[]

Poundmaker fut chef à une époque de crise pour le peuple cri. Profondément déterminé à établir la paix avec le gouvernement canadien et à préserver son peuple, il effectua des choix difficiles et se fit accuser à tort de trahison.

Fils d'un chamane Nakoda et d'une Métisse, il naquit vers 1842 près de Battleford, dans la Saskatchewan actuelle. Son père aurait été un célèbre rabatteur de bisons, et comme lui, Poundmaker aurait excellé à cette activité, tout en étant également un orateur hors pair.

Les bisons étaient rabattus en hardes à travers des goulets dans des enclos circulaires. Le rabatteur chantait pour attirer la femelle dominante dans l'enclos, où des chasseurs pouvaient ensuite facilement abattre le troupeau. Cette technique est une évolution des précédentes tactiques de chasse au bison, qui consistaient à mener les bisons à se jeter d'une falaise. Elle présentait l'avantage d'être moins traumatisante pour les bisons et plus facile à mettre en pratique pour les chasseurs. Les rabatteurs de bisons étaient très respectés, et jouaient un rôle pratique et spirituel de premier plan pour leur peuple.

En 1873, Poundmaker fut adopté par le chef pied-noir Crowfoot, qui avait été l'artisan de la paix entre les Cris et son peuple, mettant un terme à une époque de guerres et de querelles. L'épouse de Crowfoot vit Poundmaker et fut frappée par sa ressemblance avec leur fils, récemment tué par une troupe de guerriers cris. Crowfoot adopta donc Poundmaker et lui donna le nom de Makoyikohin, "Loup à Pattes maigres". Ce dernier vécut les années qui suivirent parmi les Pieds-Noirs. Son statut en fut considérablement élevé à la fois auprès des Cris et de son peuple d'adoption, et Poundmaker devint conseiller et chef subalterne des Cris.

En août 1876, les Cris furent très impliqués dans les négociations du traité numéro 6 avec le gouvernement du Canada, qui se déroulèrent à Fort Carlton. Poundmaker se révéla le principal détracteur de ce traité ; opposé aux conditions qui leur étaient imposées, il souhaitait inclure dans le traité des clauses concernant la famine, ainsi que l'enseignement de l'agriculture et de l'artisanat au peuple cri. S'il fut l'un des signataires du traité numéro 6, il continua cependant à chasser le bison jusqu'en 1879, par-delà la frontière américaine.

C'est là, dans le Montana, que la bande de Poundmaker fut prise dans une échauffourée avec les forces de cavalerie américaines, et dut battre en retraite au Canada. La communauté se résigna alors à être confinée dans une réserve, à la jonction de Battle River et de Cut Knife Creek. Malgré son rejet de ces endroits et sa réticence à y habiter lui-même, Poundmaker fit son possible pour apprendre à travailler la terre et à vivre de manière autonome, sans avoir à dépendre des rations accordées par le gouvernement.

En 1881, Poundmaker servit d'interprète et de guide entre Battleford et Calgary pour le compte du gouverneur général, qui fut impressionné par la philosophie non violente de son guide, ainsi que par ses connaissances. Poundmaker, de son côté, semblait avoir pris la mesure de la puissance du gouvernement. Peu de temps après, il enjoignit publiquement son groupe à rester pacifique, les alertant de la puissance du raz-de-marée migratoire et des dangers d'un potentiel conflit avec ces Européens venus s'installer.

Mais cet engagement pour la paix ne dura pas. En 1883, la pénurie de vivres envoyés dans les réserves, la réduction du personnel du Département indien, ainsi qu'un hiver terrible mena les autochtones à la famine et au désespoir. En juin 1884, des troupes de guerriers avaient commencé à se former sous l'influence de jeunes chefs, et nombre d'entre elles, dont celles menées par le chef cri Gros Ours, se rassemblèrent sur la réserve de Poundmaker, à l'occasion d'une cérémonie de la danse de la soif, pour évoquer la situation.

La police montée du Nord-ouest tenta de disperser les participants, sans succès, et des soldats furent appelés en renfort sur la zone de Battleford. Un autochtone fut accusé d'avoir agressé un fonctionnaire travaillant sur la réserve et la police montée tenta de l'arrêter, mais Poundmaker et Gros Ours s'interposèrent, refusant de livrer l'homme aux autorités pendant la danse. D'autres incidents de ce type finirent par saper la confiance établie entre les Cris et le gouvernement.

La confiance se réduisant comme une peau de chagrin, les incidents s'aggravèrent. En 1885, le chef métis Louis Riel revint du Montana, où il vivait en exil, et des soulèvements cris, assiniboines et métis éclatèrent un peu partout dans la région. Lorsqu'ils eurent vent de la victoire du Métis à Duck Lake, Poundmaker et les Cris furent confrontés à un dilemme.

Les guerriers cris voulaient rejoindre la rébellion de Riel, mais Poundmaker préférait éviter d'être impliqué dans le conflit. Avec des bandes de la tribu des Nakoda, Poundmaker entra dans la ville de Battleford pour négocier le maintien de la paix, ainsi que de nouvelles promesses de rations de nourriture et d'équipement, mais la ville avait été abandonnée par les colons. Malgré les efforts de Poundmaker, la ville fut pillée et les groupes retournèrent dans la réserve.

Au matin du 2 mai 1885, les forces gouvernementales, commandées par le lieutenant-colonel Otter, attaquèrent le campement de Poundmaker, le croyant responsable de la rébellion. Après une vive escarmouche, Otter et ses hommes furent forcés de se retirer, et Poundmaker empêcha les guerriers cris et nakoda de poursuivre les soldats, évitant ainsi un bain de sang. Il s'interposa à nouveau lorsque sa bande captura un convoi de vivres destiné aux forces gouvernementales, empêchant les guerriers de tuer les conducteurs.

Peu après, la nouvelle de la défaite de Louis Riel à la bataille de Batoche se répandit, mettant un terme à la rébellion du Nord-ouest. Poundmaker envoya une lettre à un prêtre, le père Louis Cochin, ainsi qu'un message aux forces gouvernementales, indiquant qu'il souhaitait négocier la paix. Le 26 mai, Poundmaker et sa bande se rendirent à nouveau à Battleford avec l'intention de négocier leur capitulation.

Malheureusement, le gouvernement n'était pas d'humeur à négocier, et dès qu'ils pénétrèrent dans le fort, Poundmaker et ses compagnons furent arrêtés et accusés de trahison envers le gouvernement. Poundmaker fut conduit à Regina, où après un procès expéditif, le jury le déclara coupable à l'issue d'une délibération d'une trentaine de minutes. Il fut condamné à trois ans de prison et bénéficia d'une libération conditionnelle après une année passée au pénitencier de Stony Mountain. Cette année le brisa physiquement et psychologiquement, et il mourut peu après d'une hémorragie pulmonaire lors d'une visite à son père adoptif Crowfoot, sur la réserve des Pieds-Noirs.

La mémoire de Poundmaker fut réhabilitée très vite après sa mort. Sa détermination à établir une paix juste et durable entre les Cris et le gouvernement émanait de son sens de la prévoyance et de la dignité. Toute sa vie, il œuvra personnellement à la paix entre les Premières Nations. Il tenta de négocier en toute bonne foi avec le gouvernement canadien, et fit son possible pour éviter l'escalade du désespoir et de la violence. Sa mémoire est aujourd'hui honorée par les Cris comme par les Canadiens.

Autres infos[]

L'écran de diplomatie de Poundmaker montre une toundra gelée avec un lac et quelques arbres et buffles en arrière-plan.

La capacité de leader de Poundmaker fait référence à son rôle dans les négociations du Traité 6 entre le Canada et les Cris, tandis que son intention est nommé d'après l'alliance politique et militaire entre plusieurs groupes indiens des plaines.

Le nom cri de Poundmaker est également l'un des noms potentiels de la ville crie.

L'inclusion de Poundmaker dans le jeu a suscité des critiques de la part de certains membres de la nation crie de Poundmaker, qui estimaient qu'être inclus dans un jeu partiellement basé sur l'expansion et la conquête dénaturait ses valeurs, et ont critiqué Firaxis pour ne pas avoir officiellement approché les anciens de la communauté, bien qu'ils aient également salué son portrait positif et espéraient que son inclusion attirerait l'attention sur les efforts, en cours à l'époque, pour l'exonérer.[1]

Images[]

Image promo Poundmaker

Image promotionnelle de Poundmaker

Intro Poundmaker

Image d'introduction de Poundmaker

Photo Poundmaker

Photographie de Poundmaker inspirant sa modélisation

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