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Présentation[]

Production en série (Civ6)

"Les gens peuvent acheter la Ford T dans n'importe quelle couleur, tant qu'il s'agit du noir."

– Henry Ford

"Si un objet peut être étiqueté, emballé et produit en masse, alors ce n'est ni de l'art, ni la vérité."

– Marty Rubin

La Production en série est une technologie de l'ère de la Renaissance dans Civilization VI.

Dans le DLC Gathering Storm, les technologies Tactiques militaires, Education et Contrefort débloquent l'accès à la technologie Production en série.

Spécificités[]

Technologies requises: Education et Construction navale

Coût: 490 de science (600 dans le DLC Gathering Storm).

Optimisation: Construisez une scierie.

Spécificités[]

Débloque l'accès à la technologie: Industrialisation

Débloque:

Stratégie[]

  • Cette technologie n'est généralement pas très utile à toutes les civilisations non maritimes.
  • Permet aux civilisations maritimes mais n'ayant pas une grande flotte militaire de pouvoir construire le bâtiment de niveau II du Port qui est le Chantier Naval.
  • Ceux qui veulent surpasser les adversaires en terme de nombre d'unités navales devront choisir cette technologie pour construire la merveille de l'Arsenal de Venise qui produit 2 unités pour le prix d'une.
  • Le DLC Gathering Storm, permet de donner une nouvelle utilité au chantier naval car elle ajoute de la Production à chaque case de côte possédée par la ville.
  • Mais quelle que soit ce qu'elle débloque, elle permet d'avoir accès à pouvoir débloquer la technologie Industrialisation, une technologie importante à l'ère industrielle.

Contexte historique[]

Jusqu'à la révolution industrielle, le concept de production en série était réservé à la poterie via l'utilisation de moules, aux arbalètes chinoises dont certaines parties étaient interchangeables, et aux chaînes de montage utilisées dans la production de livres. C'est à la Renaissance que Venise se mit à produire des navires en série, afin de garder la Méditerranée sous son joug. Dans son fameux arsenal, on assemblait des pièces préfabriquées le long de chaînes de montage, avec un rendement resté inégalé pendant trois siècles. Au sommet de leur efficacité, il fallait aux quelque dix mille ouvriers de l'arsenal une journée pour produire un navire en état de prendre la mer.

Parallèlement, l'imprimerie engendra un autre type de production en série : celle de textes normalisés et fabriqués à moindre coût, à destination des masses. Fabriqués à l'aide de caractères métalliques mobiles, ces livres étaient moins élégants et résistants qu'un volume manuscrit, mais ils coûtaient aussi bien moins cher et permirent d'établir l'idée d'une qualité uniforme, quoique discutable, tout en chassant celle de la rareté. Dans le même temps, on se mit à utiliser des moules pour fabriquer des produits à l'identique et en grand nombre, en céramique et en métal, tandis que les fileurs et autres tisserands des usines textiles françaises et anglaise débitaient des vêtements uniformisés.

La révolution industrielle, avec l'apparition des machines et de l'esclavage salarié, appliqua le concept de production en série à tout ou presque... y compris d'ailleurs à des biens qui restaient encore à inventer au commencement du phénomène, au début du XIXe siècle.

En 1914, Henry Ford comprit qu'en disposant des automobiles sur une ligne de tapis roulants et en octroyant seulement un certain nombre de tâches spécifiques à chaque ouvrier, il pouvait grandement optimiser le rendement de ses usines et ses coûts de production. La durée de fabrication d'une Ford T passa de 728 minutes à 98 minutes, pour finalement tomber à 24 minutes. À cette époque, les consommateurs raffolaient des biens de qualité uniforme produits en série, quitte même à les payer plus cher. Pourtant aujourd'hui, c'est le "fait maison" qui fait fureur ; le progrès ferait-il marche arrière ?