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Présentation[]

Qin (Unificateur) (Civ6)

Chine2 (Civ6)

Chine

Civilisation:

Qin Shi Huangdi (18 février 260 - 10 septembre 210 av. J.-C.), né Ying Zheng, fut le premier empereur de Chine et le fondateur de la dynastie Qin. À l'origine roi de l'État de Qin, il mit fin à la période des Royaumes combattants grâce à une série de campagnes militaires qui conduisirent à l'unification de la Chine. Il dirige les Chinois dans Civilization VI.

Qin est le premier parmi les empereurs et il doit donc être le premier à construire des merveilles étonnantes pour son héritage.

Avec le pack Rulers of China, Qin Shi Huangdi est divisé en deux personnages alternatifs :Qin Shi Huangdi (unificateur), avec une nouvelle apparence et de nouvelles capacités ,celui qui est présenté ; Qin Shi Huangdi (Mandat du Ciel), utilisant son ancien modèle et ses anciennes capacités.

Compétence exclusive[]

Les 36 stratagèmes

Les unités de combat rapproché peuvent convertir les barbares. Cette action transforme les barbares pour leur faire intégrer vos rangs, mais l'unité de combat rapproché disparaît.

Intention[]

Quatre mers

Taoïsme

Sa religion le Taoïsme

Veut rallier tous les barbares à sa cause. N'apprécie pas les civilisations qui détruisent leurs avant-postes.

Intro[]

Votre plus grande force réside en votre peuple, empereur Qin Shi Huangdi. Des 4 coins du monde, nombreux sont ceux qui viendront admirer votre Grande Muraille et les merveilles qui culminent au dessus de la Chine unifiée par vos soins. Prions pour que vos ouvriers ne faiblissent pas lorsqu'ils travailleront d'arrache-pied pour bâtir les structures les plus impressionnantes que le monde ait connues. Protégez-les bien, et ils immortaliseront votre règne.

Approche détaillée[]

Qin est particulièrement puissant lorsqu'il laisse les barbares entamer leur invasion avant de les rallier à ses côtés ; si cette stratégie peut nécessiter de sacrifier une unité de combat rapproché, en contrepartie, elle lui permet de profiter d'une armée entière de barbares. Il peut également protéger son empire grâce à la défense renforcée octroyée par la Grande Muraille et les Tigres accroupis. Utilisez ses Eurêka ! et ses inspirations bonus pour débloquer des unités plus puissantes, et progressez vers une victoire militaire grâce à vos barbares convertis.

Audio[]

Qin Shi Huangdi est doublé par Junchao Huang. Il parle le chinois Mandarin, et il utilise aussi dans son doublage quelques mots de l'ancienne langue chinoise. Qin Shi Huangdi utilise le pronom "寡人" (guǎ rén) pour s'adressé à lui-même (au lieu de "朕" (zhèn), le pronom personnel utilisé par les empereurs chinois).

Type de discours Traduction française Discours en chinois mandarin Notes
Vous avez satisfait son intention De même que nous cultivons la terre avant qu’elle ne porte ses fruits, ainsi cultivons-nous les petits peuples afin qu’ils se joignent à nous. 勿犯寡人。寡人之秦,天下莫之與抗。
Wù fàn guǎ rén. Guǎ rén zhī qín, tiān xià mò zhī yú kàng.
Le discours de Qin est le même que la version Mandat du Ciel sauf que les sous-titres sont différents.
Vous n'avez pas satisfait son intention C'est tout ce que tu es, un tueur d'animaux sauvages ? 汝觀寡人,疆域之廣,文武之盛。而貴國何有乎?
Rǔ guàn guǎ rén, jiāng yù zhī guǎng, wén wǔ zhī shèng, ér guì guó hé yǒu hū?
Le discours de Qin est le même que la version Mandat du Ciel sauf que les sous-titres sont différents.
Vous lui déclarez la guerre Tu as demandé la guerre et je te la donnerai. (littéralement : « Combats si tu le veux. Bientôt, je te punirai et te tuerai ! »)) 戰則戰矣,寡人其將助成爾等!
Zhàn zé zhàn yǐ, guǎ rén qí jiāng zhu chéng ěr děng!
Il déclare la guerre Vous êtes une graine du mal. Vous devez être détruit. (littéralement : « Comment osez-vous enrager la puissance de Tian ! J'enverrai une grande armée, je profanerai vos sanctuaires ancestraux, j'éliminerai votre peuple. Je jure que je ne les retiendrai pas ! ») 敢犯天威,寡人將發大軍,毀汝宗廟,滅爾人民,誓無皆遺!
Gǎn fàn tiān wēi, guǎ rén jiāng fā dà jūn, huǐ rǔ zōng miào, miè ěr rén mín, shì wú jiē yì!
Il a perdu Je n'aurais jamais pensé que cela pourrait arriver... pas comme ça. (littéralement « Je n'aurais jamais pensé... pas comme ça. ») 寡人未曾料及……而言非也。
Guǎ rén wèi céng liào jí......ěr yān fēi yě.
Vous rencontrez Qin Pourquoi viens-tu devant le Fils Immortel du Ciel, le Grand Qin Shi Huang ? (littéralement : « Tu es venu aujourd'hui. Est-il possible que tu veuilles admirer le paysage des montagnes et des rivières de l'État de Qin ? Je suis le souverain de Qin. ») 今,汝之來也。豈欲觀秦國山川之盛?寡人乃秦之主也。
Jīn, rǔ zhī lái yě, qǐ yù guàn qín guó shān chuān zhī shèng? Guǎ rén nǎi qín zhī zhǔ yě.
Citation dans la Civilopédia J'ai réuni tous les écrits de l'empire et brûlé ceux qui étaient sans utilité. 寡人盡收天下之書,其不中於用者皆焚之。
Guǎ rén jìn shōu Tiānxià zhī shū, qí bù zhòng yú yòng zhě jiē fén zhī.
Cette citation est attribuée à Qin Shi Huangdi dans les Tyrans : 2500 de pouvoir absolue et de Corruption de Clive Foss en référence à la destruction par le feu des œuvres qu'il trouvait inutiles.

Non-audible[]

Délégation : Notre délégation commerciale devrait bientôt arriver avec des cadeaux des meilleures épices, du thé et de la soie du Royaume du Milieu. Profitez-en.

Accepte la déclaration d'amitié du joueur : Vous vous êtes montré un ami digne du Royaume du Milieu, nous acceptons votre offre.

Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Vous n'êtes pas digne de notre amitié.

Demande de déclaration d'amitié : S'il vous plaît, permettez-nous de rendre votre amitié par la nôtre.

Accord commercial accepté : Nous vous en sommes reconnaissants.

Dénoncé par le joueur : Alors, un insecte ose offenser un dragon. Ce n'était pas sage.

Dénonce le joueur : Votre réputation est ternie à jamais.

Trop de troupes près de sa frontière : Votre armée a renoncé à tout avantage de surprise. Retirez vos forces et repensez votre stratégie.

Invitation à la capitale : Vous avez vu un peu de notre magnificence. Votre capitale est-elle même à moitié aussi grande que la nôtre ?

Invitation à la ville : Nous avons une ville à proximité. Souhaitez-vous la visiter ? Nos sculpteurs deviennent de plus en plus doués pour travailler la terre cuite.

[Note : il s'agit d'une référence à la célèbre Armée de terre cuite, une collection de sculptures en terre cuite représentant ses armées.]

Contexte historique[]

Despotique et cruel, Ying Zheng était peut-être pourtant justement l'homme qu'il fallait pour mettre un terme à la période des Royaumes combattants et unifier la Chine. Célèbre pour avoir mis le feu à tous les livres qui traînaient et exécuté les intellectuels récalcitrants, il a également initié la construction de la Grande Muraille, créé un réseau national de routes et de canaux, et cherché l'élixir d'immortalité. Lorsqu'il unifia l'empire, il se trouva tellement formidable qu'il s'octroya un nouveau nom, plus flamboyant : Qin (le nom de son peuple) Shi (premier) Huangdi (empereur). Sa grandeur fera que ce titre de "Huangdi" restera usité par les souverains chinois encore deux millénaires après sa mort. La civilisation, quant à elle, hérita de sa grande armée de terre cuite, qui nous donne un aperçu de sa gloire. D'après les mémoires de l'autoproclamé Grand Historien, le prince Yiren de Qin et sa concubine Zhaoji mirent au monde en 259 av. J.-C., dans la ville de Handan, un enfant qu'ils prénommèrent Zheng. Quand son père mourut, au terme d'un règne de trois années seulement, Zheng, alors âgé de 13 ans, lui succéda sur le trône. Considéré trop jeune pour diriger les Qin, à cette époque déjà en guerre contre tous les autres Royaumes combattants (Chu, Han, Qi, Wei, Yan et Zhao), le pouvoir tomba entre les mains de Lü Buwei, chancelier et manipulateur notoire.

Très vite, Lü se mit à comploter sur le long terme contre le jeune souverain. Un peu plus tôt, le chancelier avait repéré et promu à la cour un certain Lao Ai, qui ne tarda pas à séduire la reine mère, dont il eut deux fils. En 238 av. J.-C., le roi Zheng partit, accompagné de sa suite, pour la ville de Yong. Avec l'aide de Lü, Lao Ai contrefit le sceau de l'impératrice, leva une armée et commença une révolte. Zheng ordonna au prince de Changping, son meilleur général, de lancer une attaque. Au cours de la bataille qui s'ensuivit, des centaines de rebelles périrent et Lao Ai prit la fuite, mais sa tête ayant été mise à prix pour un million de sapèques, il n'eut pas le loisir d'aller bien loin. Ses partisans furent décapités, Lao Ai écartelé en cinq morceaux et toute sa famille exterminée, depuis ses fils jusqu'au troisième degré de parenté. La reine mère, quant à elle, fut enfermée dans ses quartiers jusqu'à sa mort, qui survint quelques années plus tard. Enfin, Lü Buwei mit fin à ses jours en avalant du poison pour éviter qu'on ne le capture vivant. En 235 av. J.-C., l'affaire était considérée comme réglée.

Quelques tentatives d'assassinat mises à part, Ying Zheng put enfin se consacrer entièrement à sa vraie passion : sa guerre contre les autres royaumes. Les premiers à tomber, en 230 av. J.-C., furent les Han. Les Qin, fort heureusement pour eux, comptaient dans leurs rangs un grand nombre de commandants habiles, dont le roi en personne, eut égard à son caractère impitoyable sus-cité. En 229 av. J.-C., lorsque le royaume de Zhao fut frappé par une catastrophe de nature inconnue, Ying Zheng y envoya son général Wang Jian, qui s'empara du pays en moins d'une année. En 223 av. J.-C., les royaumes de Yan, Wei et Chu furent à leur tour vaincus et absorbés par les Qin. Le roi Tian des Qi, qui n'était pas sot, envoya 200 000 de ses sujets, pour la plupart des paysans équipés d'armes de fortune, défendre la frontière à l'ouest du royaume, jouxtant le territoire Qin. Mal lui en prit, car c'est bien par le nord que Zheng envahit le royaume, pour mieux capturer la famille royale, annexer le territoire Qi et prendre le nom de Qin Shi Huangdi.

Ayant assouvi son ambition de gouverner toute la Chine, l'empereur entreprit ensuite de la transformer selon son désir. Tout d'abord, il abolit le système féodal héréditaire et le remplaça par des commanderies (Jun), des districts (Xian) et des comtés (Xiang), répondant bien évidemment tous plus ou moins directement aux ordres de l'empereur. Il harmonisa les poids, les mesures et les devises, avec, vers 210 av. J.-C., la création de la pièce de monnaie banliang permettant de mieux suivre le paiement de l'impôt. À dire vrai, il réglementa à peu près tout, même la longueur des essieux des charrettes, afin que celles-ci puissent voyager sans encombre sur le nouveau réseau de routes de l'empire. Sous l'égide du ministre Li Si, l'écriture chinoise fut unifiée, laissant aux vaincus leurs idiotismes et créant ainsi une grande langue unique dans tout le royaume, capable de résister à l'épreuve du temps.

Cependant, le gros de ses efforts se concentra sur l'éradication des courants de pensée "corrompue" en vogue dans le pays. Même si les Royaumes combattants mirent la Chine à feu et à sang, ce fut malgré tout une période florissante pour la pensée et la philosophie libérale, qui offrit à la civilisation un éclairage nouveau sur la condition humaine. Dans les différents royaumes, les Cent écoles de pensée, incorporant les enseignements confucianistes et taoïstes à d'autres philosophies, avaient amené la pensée chinoise dans son âge d'or. Les écrits de l'école du moïsme, qui prônait une société égalitaire, l'école du Yin-Yang, avec le naturalisme et les Cinq éléments, ou encore les agriculturalistes, les syncrétistes et les logiciens, ont, parmi tant d'autres, profondément influencé le style de vie et la conscience sociale en Chine. Comme toutes ces réflexions et débats entre manants n'allait pas vraiment dans le sens de l'autocrate Qin Shi Huangdi, celui-ci fit interdire par décret toutes les écoles de pensées, faisant ainsi du légisme, le respect strict de la loi et d'une vie juste, la seule philosophie acceptable.

À partir de 213 av. J.-C., à l'instigation de son nouveau premier ministre Li Si, encore plus manipulateur que le précédent, l'empereur ordonna que tous les livres soient brûlés, à l'exception des ouvrages traitant d'astrologie, de divination, de médecine et d'agriculture, ainsi que des annales de son glorieux empire. Les individus pris en possession des textes interdits, en particulier du Shijing, le Classique des vers, et du Shang Shu, le Classique des documents, devaient être châtiés. Selon les mémoires du Grand Historien, un texte convenable, lui, Qin Shi Huangdi fit enterrer vivants près de 460 lettrés ayant dissimulé les ouvrages interdits. Mythe confucéen ou délicieuse légende, il est vrai, en tout cas, que l'empire a tenté de contrôler le savoir et la connaissance à travers son territoire, notamment en éliminant les lettrés qui remettaient en question le règne de l'empereur.

Malgré toute cette droiture de pensée, au crépuscule de sa vie, l'empereur Qin Shi Huangdi s'engagea, ou plutôt envoya ses sbires en quête de l'élixir d'immortalité, une potion qui lui permettrait de jouir de sa grandeur pour l'éternité. Des expéditions furent lancées en mer, mais peu revinrent au port, anticipant sans doute judicieusement la réaction habituelle de l'empereur face à l'échec. Il se rendit par trois fois sur l'île Zhifu, qui aurait abrité, selon la rumeur, la "Montagne d'Immortalité", mais ne trouva ni l'élixir, ni la montagne et mourut en septembre de l'an 210 av. J.-C., lors d'une tournée d'inspection de ses territoires orientaux. Li Si, dans la crainte d'un soulèvement, cacha la nouvelle de sa mort jusqu'au retour de la caravane à Xianyang, la capitale, où le fils cadet de l'empereur, Huhai, lui succéda, l'aîné ayant été poussé au suicide par Li Si, en tout simplicité.

Autres infos[]

  • La compétence de Qin Shi Huangdi (unificateur) doit son nom à un essai chinois du 6e siècle illustrant des stratagèmes militaires, tandis que son programme de leader doit son nom aux quatre étendues d'eau qui marquaient métaphoriquement les frontières de la Chine antique. Ce personnage représente Qin Shi Huangdi entre 230 et 221 av. J.-C., lors de ses campagnes pour unifier la Chine, portant une armure lamellaire similaire à celle portée par ses guerriers de l'armée de terre cuite.

Images[]

Image promo Qin (unificateur)

Image promotionnelle de Qin (unificateur)

Image intro Qin (unificateur)

Image d'introduction de Qin (unificateur)

Photo général armée terre cuite

Photographie d'un général figurant dans l'armée en terre cuite , son armure a inspiré la modélisation de celle de Qin.