Présentation[]
Robert Ier (11 juillet 1274 – 7 juin 1329), plus connu sous le nom de Robert Bruce, fut roi d'Écosse de 1306 jusqu'à sa mort. Il est surtout connu pour avoir vaincu l'Angleterre lors de la première guerre d'indépendance écossaise, obtenant ainsi le statut de royaume indépendant de l'Écosse. Il dirige les Écossais dans Civilization VI : Rise and Fall.
Les inventions devraient couler sans interruption de l'Écosse de Robert Bruce, surtout lorsque ses voisins les laissent s'accrocher à leur liberté.
Compétence spéciale[]
Bannockburn
Peut déclarer une guerre de libération après avoir obtenu le dogme Stratégie défensive. Production +100 % et PM +2 durant les 10 tours qui suivent une déclaration de guerre de libération.
Intention[]
Fleur de l'Ecosse
N'attaque pas ses voisins à moins qu'ils ne brisent une promesse qu'ils lui ont faite. Apprécie ceux qui ne guerroient pas contre leurs voisins. N'apprécie pas ceux qui le font.
Intro[]
Approche détaillée[]
L'Écosse est une civilisation douée en matière de science et d'ingénierie, et son peuple devra être aussi heureux que possible pour continuer à faire des découvertes. Planifiez vos villes avec soin, de façon à essayer de placer un terrain de golf à côté de chaque centre-ville (et si possible, également adjacent à un complexe de loisirs). Vous êtes un voisin remarquable, puisque vous partirez régulièrement en guerre pour rendre leurs terres perdues aux civilisations proches ; ces combats sont toujours rentables, puisqu'ils améliorent les déplacements et la production. Le Highlander vous permettra de conserver vos avantages jusqu'au début du XXe siècle, après quoi l'Écosse n'aura plus qu'à sprinter jusqu'à la victoire, probablement via la course à l'espace.
Audio[]
Robert Bruce est doublée par Donald Pirie. Il parle l'ancien écossais et l'ancien anglais avec un accent écossais.
Type de discours | Traduction française | Discours en ancien anglais ou écossais | Notes |
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Vous avez satisfait son intention | Il est sage de maintenir la paix avec ses voisins. Les représailles coûtent cher. | It were wys, pes to kepen mid thy neighbours. Blood fedes payeth men at greet expense. | |
Vous n'avez pas satisfait son intention | Gardez vos guerres à distance, sinon vous traînerez la boue sur vos propres terres. | Kep thine werres forein. Or elles shalt thu trailen þe mok thrugh thine ain londs. | |
Vous lui déclarez la guerre | Espèce d'idiot ! Tu mangeras tes propres dents avant de mettre le pied en Écosse ! | Thu dusie astumpt fool! Thu shalt suppen of thine ain teeth afore thu set forth foot in Scotland! | |
Il déclare la guerre | La guerre persiste dans nos cœurs. Pourquoi continuer à vivre dans une fausse paix ? | Werre abideth on oure hertes. Wherefor perseveren mid a faws pes? | |
Il a perdu | Un vent solitaire souffle aujourd'hui sur les hautes terres. Un chant funèbre pour l'Écosse. L'entendez-vous ? | An alanich winde bloweth thrugh þe Highlandes þeday. A dirge for Scotland. Canst thu het heren? | |
Greeting | Je suis Robert Bruce. L'Écosse me suit, que ce soit à travers les champs de blé ou au cours des batailles. | Ik em Robert Brus. Scotland me folweth, be het thrugh feldes of whete or thrugh battalie. | |
Citation sur la Civilopédia | Personne ne peut haïr sa chair et son sang, et je ne suis pas une exception. | Nane holdeth his ain flesh and blood in hate, and ik nae an excepcioun. | Selon le chroniqueur anglais Walter de Guisborough (qui écrivait en latin), c'est la première phrase de ses paroles aux chevaliers de ses terres ancestrales d'Annandale lorsqu'il rejoignit la rébellion contre Édouard Ier d'Angleterre : « Aucun homme ne déteste sa propre chair et son propre sang et je ne fais pas exception. Je dois rejoindre mon propre peuple et la nation dans laquelle je suis né. Je vous demande de bien vouloir venir avec moi et vous serez mes conseillers et mes proches camarades. » |
Non-audible[]
Délégation : Veuillez accepter les plus beaux tweeds et haggis de mon peuple. Oh, et écoutez les joueurs de cornemuse ! Ne sont-ils pas grandioses ?
Accepte la délégation du joueur : J'ai reçu votre délégation et je leur ai offert un cèilidh. Nous avons dansé jusqu'à ce que les coqs chantent !
Rejette la délégation du joueur : L'Écosse préfère avoir de vraies paroles de votre part plutôt que de beaux cadeaux, j'ai donc renvoyé votre délégation.
Accepte la déclaration d'amitié du joueur : Quelle journée heureuse ! Nous resterons unis comme un seul homme, comme les deux bras du sautoir.
Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Je pense que vous êtes le bon type, mais l'Écosse a toujours des réserves à votre égard. Pas maintenant.
Demande une déclaration d'amitié : Dans un monde de médisants bouillonnants, les gens justes doivent s'unir en amis.
Le joueur accepte la déclaration d'amitié : Magnifique.
Accepte un accord commercial : Hmm. D'accord.
Rejette un accord commercial : Quelle offre minable. Non.
Dénoncé par le joueur : Toi, sale dépotoir ! Toi, courtier véreux en paroles sans valeur ! Sors de ma vue !
Dénonce le joueur : Toi, idiot irresponsable ! Je te défoncerais la tête avec une hache, mais j'ai peur que ton crâne épais ne la brise.
Invitation à la capitale : J'ai envie de visiter votre capitale. Et comme je suis un homme juste, je vous emmènerai voir celle de l'Écosse.
Invitation à la ville : Pendant que vous êtes dans le quartier, ne voudriez-vous pas voir notre capitale ?
Contexte historique[]
Né dans l'aristocratie écossaise, Robert Bruce entra dans l'histoire grâce au rôle fondamental qu'il joua lors de la guerre d'indépendance contre l'Angleterre, à la fin du XIIIe siècle. Malgré le grand nombre d'obstacles qui se dressèrent sur son chemin, Robert parvint à s'emparer du trône d'Écosse et mena son peuple à la victoire contre l'oppresseur anglais.
Bien que les détails de son enfance restent imprécis, on peut penser que son père Robert VI de Brus, héritier d'une longue lignée de baronnage anglo-normand, put lui offrir une éducation bien supérieure à celle de ses contemporains. Dès sa majorité, Robert évoluait déjà dans les hautes sphères d'influence écossaises.
Suite à la mort de sa reine, en 1290, l'Écosse entra dans une période d'interrègne, ou de vacance de pouvoir. Édouard Ier, le roi d'Angleterre, surnommé "Longues jambes", dut alors choisir entre les différents prétendants au trône, et il désigna Jean Balliol, en 1292, plutôt que Robert V, le grand-père de Robert Bruce. Mais Robert VI, comme son fils, refusèrent de reconnaître leur nouveau souverain.
Alors que l'Angleterre tentait d'accroître son influence sur l'Écosse, les Bruce décidèrent de s'allier à Longues jambes contre le nouveau roi Jean, qui s'était entretemps rapproché de la France. Beaucoup de leurs compatriotes réprouvèrent ce choix et se liguèrent contre les Robert.
En représailles à l'alliance du roi Jean avec ses ennemis héréditaires français, Édouard Ier décida d'envahir l'Écosse, en 1296. Balliol abdiqua rapidement, laissant à nouveau le trône vacant. Robert hésita quelques années entre la révolte et la soumission à Longues jambes, et ce n'est qu'après la bataille de Falkirk, qui mit un terme sanglant à la glorieuse épopée de son compatriote William Wallace, que Robert décida de reprendre le flambeau de Braveheart, ainsi que le titre de Gardien de l'Écosse abandonné par Wallace.
Après une série d'accords prétendus et de promesses non tenues, Robert décida de faire valoir ses droits au trône d'Écosse en 1306. Il rencontra alors John Comyn, le neveu du roi Jean, autre prétendant à la couronne d'Écosse et principal rival de Robert. Les détails de l'entrevue ne furent jamais clairement établis, mais les deux rivaux en vinrent aux mains, et Bruce tua Comyn. Moins de deux mois plus tard, Robert fut couronné roi d'Écosse par ses partisans.
Robert Ier mena l'Écosse dans un long conflit avec l'Angleterre, qui perdura après la mort d'Édouard Longues jambes sous le règne de son fils, Édouard II. Pendant huit ans, la guerre fit rage et atteignit peut-être son paroxysme avec la bataille de Bannockburn, en 1314. Alors que les troupes écossaises étaient trois fois moins nombreuses que leurs adversaires, Robert mit en place une tactique lui permettant de remporter une victoire aussi écrasante qu'humiliante pour Édouard II. Portés par cet élan, les troupes calédoniennes repoussèrent l'armée anglaise loin dans leurs terres, et même dans leurs territoires irlandais.
La reconnaissance par le pape, en 1324, de la légitimité de Robert sur la couronne d'Écosse et de l'indépendance du pays, mit un terme radical aux ambitions anglaises. Et en 1328, le traité d'Édimbourg-Northampton marqua la fin de ce qui deviendra quelques années plus tard la Première Guerre d'indépendance de l'Écosse.
Le 7 juin 1329, quelques mois à peine après l'indépendance de son pays, Robert mourut, à 54 ans, de causes inconnues. Malgré les nombreux conflits politiques qui frappèrent la famille Bruce dans ses premières années, Robert avait répondu à l'appel de son peuple et était parvenu, au prix d'une lutte acharnée, à libérer son pays de la menace anglaise.
Autres infos[]
L'écran diplomatique de Robert Bruce montre les Highlands écossais avec un château au loin.
Il y a un tabouret caché sur l'écran diplomatique de Robert Bruce. On le voit parfois debout avec une jambe sur le tabouret, et le fait sortir de l'écran d'un coup de pied et dégaine son épée si le joueur lui déclare la guerre.
La compétence de Robert Bruce fait référence à la bataille dans laquelle il a combattu et vaincu les Anglais, tandis que son intention est nommé d'après une chanson qui commémore sa victoire dans cette bataille, également un hymne national proposé pour l'Écosse.
Le tabard de Robert Bruce est inspiré de la bannière royale d'Écosse, utilisant la même palette de couleurs et le même lion rampant.
Le pommeau de l'épée de Robert Bruce porte le logo de Firaxis.
Robert est l'ancêtre de trois autres dirigeants de Civilization VI : Louis II, Victoria et Wilhelmine.
De plus, il est également l'ancêtre de Frédéric le Grand, qui a dirigé les Allemands dans Civilization et Civilization IV.
A noter aussi que Robert Bruce apparait dans le film Braveheart qui raconte l'histoire de William Wallace, l'héros écossais durant la guerre anglo-écossaise au temps du règne justement de Robert 1er.