Présentation[]
Arabie
Al-Nasir Salah ad-Din Yusuf ibn Ayyub (1137 – 4 mars 1193), plus connu sous le nom de Saladin, fut le premier sultan d'Égypte et de Syrie et le fondateur de la dynastie ayyoubide, connu pour sa défaite des différents États croisés, en particulier sa victoire à la bataille de Hattin et la capture du Royaume de Jérusalem en 1187, rétablissant avec succès le contrôle musulman sur le Levant après la troisième croisade. Il dirige les Arabes dans Civilization VI.
Souvent, la science et la foi ne font pas bon ménage, mais pour l'Arabie, elles le font certainement.
Il s'agit de la version standard de Saladin lorsque les joueurs n'ont pas activé le pack Grands Négociateurs. Lorsqu'il est activé, Saladin sera divisé en deux personnages alternatifs : le sultan Saladin, avec une nouvelle apparence et de nouvelles capacités ; et le vizir Saladin, utilisant son ancien modèle et ses anciennes capacités.
Compétence spéciale[]
Grande Victoire
Bonus de contournement et de soutien +100 % pour toutes les unités religieuses et militaires.
Intention[]
Sultan d'Egypte et de Syrie
Apprécie les civilisations ayant fondé une religion, mais ne l'ayant pas propagée à l'une de ses villes. N'apprécie pas celles propageant leur religion à l'intérieur de ses frontières.
Intro[]
Sa religion l'islam
Grand Saladin, le mariage entre la science et la religion est une union fragile et un exercice d'équilibre délicat mais que vous maitrisez . Votre quête de savoir est noble et votre peuple vous respecte. Mais vous n'avez pas besoin de vous précipiter dans l'inconnu. Au fil du temps, les réponses aux questions les plus mystérieuses de la vie vous parviendront jusqu'en Arabie.
Dans le jeu[]
Saladin à une intention et c'est sultan d'Égypte et de Syrie. Il aime les civilisations qui ont fondé une religion mais ne l'ont pas apportée dans l'une de ses villes, et n'aime pas celles qui apportent leur religion dans ses villes.
Sa capacité est Le Victorieux. Elle double les bonus de Flanc et de Soutien pour toutes ses unités militaires et religieuses.
Approche détaillée[]
En étant certain d'obtenir un prophète illustre, Saladin le sultan a une chance de développer son armée avant l'arrivée de celui-ci. Une fois votre prophète illustre reçu, propagez la religion de l'Arabie et envoyez vos armées parcourir la carte. Avec sa capacité à se soigner chaque tour, le mamelouk sera un atout considérable pour conquérir les civilisations lointaines. La médersa, quant à elle, vous ouvrira l'accès à des unités militaires plus puissantes, tout en vous permettant d'acheter plus d'apôtres. Sous le règne de Saladin le sultan, l'Arabie a toutes les cartes en main pour obtenir une victoire militaire ou religieuse.
Audio[]
Saladin est doublée par Alhan Gharam, il parle l'arabe classique.
| Vous avez satisfait son intention | La foi signifie la paix, là où les forts défendent les faibles. |
السّلَامُ عَلَيْك. أَنْتَ تَنْشُرُ الصِدْق وَالْمَحَبَّةَ بِأَفْعَالِك، بِسْمِ اللهِ العَلِيِّ العَظِيْم As-salāmu ʻalayk. ʾAnta tanšuru ś-śidq wa-l-maħabbata bi-ʾafʻālik, bi-smi-llāhi l-ʻaliyyi l-ʻaƶīm. |
La voix off sur son intention est identique à celles du personnage du vizir ; seuls les sous-titres sont différents. |
| Vous n'avez pas satisfait son intention | Mon épée se dressera entre toi et les lieux saints du monde. Ton contact ne les souillera pas. | لَنْ أَقْبَلَ بِتَدْنِيْسِ الأَرْض. سَيُعَاقِبُكَ اللهُ عَلَى كُفْرِك وَعِصْيَانِك، وَحْدَهُ الكَامِلُ العَزِيْز
Lan ʾaqbala bi-tadnīsi l-ʾarđ. Sayuʻāqibuka Allāhu ʻalā kufrik wa-ʻiśyānik, waħdahu l-kāmilu l-ʻazīz. |
La voix off sur son intention est identique à celles du personnage du vizir ; seuls les sous-titres sont différents. |
| Le joueur déclare la guerre à Saladin | Je vous mets en garde contre l'habitude de verser le sang. Le sang ne dort jamais. (littéralement : « Il est honteux que nous ayons recours à la violence, car ce n'est pas le comportement des rois de s'entretuer. ») | مِنَ الخِزْيِ وَالعَارِ أَنْ نَلْجَأ إِلَى العُنْف، فَلَيْسَ مِنْ عَادَةِ الْمُلُوْكِ قَتْلُ بَعْضِهَا البَعْض
Min al-khizyi wa-l-ʻāri ʾan naljaʾ ʾilā al-ʻunf, falaysa min ʻādati l-mulūki qatlu baʻđihā l-baʻđ. |
Le fichier audio de cette réplique semble avoir été remplacé par sa réplique « Déclare la guerre ». La réplique en anglais est basée sur une citation de Saladin tirée de la traduction de l'ouvrage de Baha ad-Din ibn Shaddad, The Rare and Excellent History of Saladin : « Je vous mets en garde contre le fait de verser le sang, de vous y adonner et d'en faire une habitude, car le sang ne dort jamais. » L'original arabe (واحذرك من الدما والدخول فيها والتقلد لها فان الدم لا ينام / wa 'uḥaḏḏiruka min ad-dimā'i wa d-duḵūli fīhā wa t-taqalludi lahā fa'inna d- dama lā yanām) n’a rien de commun avec la phrase prononcée ici ou lorsque Saladin déclare la guerre. |
| Il déclare la guerre | C'est une honte que nous devions recourir à la violence, ce n'est pas la coutume des rois de tuer des rois. (littéralement : « Je promets qu'aucun d'entre nous ne goûtera la paix, jusqu'à ce que vous cédiez. ») | أَعِدُكَ أَنْ لَن يَذُق أَحَدُنَا السَّلَام حَتَّى تَسْتَسْلِم
ʾAʻiduka ʾan lan yadhuq ʾaħadunā s-salām ħattā tastaslim. |
Le fichier audio de cette ligne semble avoir été échangé avec sa ligne attaquée. La seconde moitié de la phrase en anglais est une autre citation de lui tirée de l'ouvrage de Baha ad-Din ibn Shaddad, dite à la suite de la bataille de Hattin à Guy de Lusignan, roi de Jérusalem, après que Saladin ait exécuté Renaud de Châtillon pour avoir rompu une trêve - "Ce n'est pas l'habitude des rois, dit-il, de tuer des rois ; mais cet homme avait transgressé toutes les limites, et c'est pourquoi je l'ai traité ainsi". En arabe, cette phrase est utilisée par erreur comme sa ligne attaquée, mais la citation arabe originale de la source (لم تجر عادة الملك أن يقتلوا الملوك / lam tajur ʕādatu l-mulūki ’an yaqtulù l-mulūk(a)) est soit paraphrasé ou traduit en sens inverse de l'anglais. |
| Il a perdu | Ce n'est pas une victoire. La « victoire » consiste à changer le cœur de vos adversaires, par la douceur, par la gentillesse.. | هَذَا لَيْسَ هُوَ النَّصْر. بَلْ إِنَّ النَّصْر هُوَ تَغْيِيْرُ قُلُوْبِ خُصُوْمِك بِالرِّفْقِ وَالحُسْن
Hadhā laysa huwa an-naśr. Bal inna an-naśr huwa taghyīru qulūbi khuśūmik bi-r-rifqi wa-l-ħusna. |
La deuxième phrase est une citation reformulée de Saladin tirée d'une des traductions de l'ouvrage de Baha ad-Din ibn Shaddad : « Je suis devenu grand comme je suis parce que j'ai gagné le cœur des hommes par la douceur et la gentillesse. » Une traduction plus précise de cette partie (فما بلغت ما بلغت إلّا بمداولة الناس / a mā balaġtu mā balaġtu ’illā bi mudāwalati n-nās(i)) est « Je n'ai obtenu ce que j'ai obtenu qu'en persuadant les gens. » La phrase prononcée en arabe est une traduction inverse de la phrase anglaise. |
| Le joueur rencontre Saladin | Par la grâce du Dieu unique, le puissant, le victorieux, dont le royaume éternel n'a pas de fin, je te salue, mon sincère ami. | بِفَضْلٍ مِنْه، الوَاحِدُ الأَحَد، القَوِيّ، الْمُنْتَصِر، الدَّائِمُ الَّذِيْ لَا يَنْتَهِيْ مُلْكُه، أُرْسِلُ إِلَيْكَ تَحِيَّاتِيْ يَا صَدِيْقِيْ العَزِيْز
Bi-fađlin minh, al-wāħidu l-ʾaħad, al-qawiyy, al-muntaśir, ad-dāʾimu l-ladhi lā yantahī mulkuh, ʾursilu ʾilayka taħiyyāti yā śadīqī l-ʻazīz. |
|
| Citation dans la Civilopédia | Tout ce qu'Allah veut, se réalise. | إِذَا أَرَادَ اللهُ شَيْئًا، يَكُنْ
ʾIdhā ʾarāda Allāhu šayʾan, yakun. |
Ceci est une citation de Khalid ibn al-Walid. |
Non-audible[]
Délégation : Je vous ai envoyé une délégation avec des cadeaux de notre empire. Ils apportent les fruits les plus sucrés, de la neige rare pour vous rafraîchir même les jours les plus chauds, et les meilleurs chevaux. Veuillez les recevoir en guise de courtoisie.
[Remarque : Selon Baha ad-Din ibn Shaddad, à plusieurs reprises Saladin a envoyé à Richard Cœur de Lion des fruits et de la neige à sa demande.[6][7]]
Accepte la délégation du joueur : Mille mercis pour vos cadeaux. Votre délégation sera traitée avec le plus grand respect.
Rejette la délégation du joueur : Non, nous ne pouvons pas accepter.
Le joueur accepte une délégation : Excellent !
Accepte la déclaration d'amitié du joueur : Je comprends maintenant que vous êtes un ami de ma nation. Déclarons notre amitié au monde.
Rejette la déclaration d'amitié du joueur : Votre offre est généreuse et aimable, mais nous devons humblement la décliner jusqu'à ce que nous puissions être assurés de vos intentions.
Accord commercial accepté : Qu'Allah vous bénisse.
Dénoncé par le joueur : Tout le monde critique les défauts des autres, mais reste aveugle aux siens.
[Note : c'est un proverbe arabe.[8]]
Dénonce le joueur : Mon peuple dit que la maison d'un tyran est une ruine... et tout ce que je vois autour de vous, c'est de la ruine.
[Note : « La maison d'un tyran est une ruine » est un proverbe arabe.[9]]
Trop de troupes près de sa frontière : Je serais aveugle de ne pas voir votre armée devant moi. S'il vous plaît, éloignez-les de nos frontières, à moins que... vous n'anticipiez une guerre ?
Invitation à la capitale : Venez, échangeons des informations sur nos capitales. Je vous invite à me parler de votre peuple, et je suis heureux de vous parler du mien.
Invitation à la ville : Je suis honoré de vous offrir l'hospitalité de nos villes : les arts les plus raffinés, les festins les plus délicieux et l'adhan mélodieux entendu partout. Voulez-vous nous rendre visite ?
Contexte historique[]
Salah ad-Din Yusuf ibn Ayyub, que ses ennemis (et ils furent nombreux) connaissaient sous le nom de Saladin, était un noble kurde qui devint le premier sultan d'Égypte et de Syrie, à la tête des armées arabes de croyants. Né à Tikrīt autour de 1138, Yusuf avait pour nom honorifique (ou "laqab") "Salah ad-Din", qui signifie, à peu de choses près, "rectitude de la foi". Il reçut une éducation militaire et religieuse sous la surveillance de son père Najm ad-Din Ayyub, ancien gardien de la forteresse de Tikrīt. La famille Ayyub, impliquée dans une querelle, fut bannie de la ville et partit pour Mossoul en 1139, probablement durant la nuit où naquit Saladin. Saladin, enfant brillant, poursuivit son éducation à Damas, ville pour laquelle il éprouva par la suite une affection particulière, jusqu'à ce que son père fût nommé commandant de la forteresse de Baalbek par Imad ed-Din Zengi, atabeg ("gouverneur") de Mossoul, Damas, Alep, et Hama. Saladin, particulièrement doué en arithmétique et en mathématiques, se plongea dans les travaux d'Euclide et dans l'Almageste. Il connaissait parfaitement la généalogie et les histoires de la noblesse arabe, ainsi que les lignées des célèbres pur-sang, ce qui avait sans doute moins d'utilité. Il pouvait également citer "l'Hamasah", une collection de poèmes arabes en dix volumes. Cependant, il ne put éviter la carrière militaire à laquelle sa famille le destinait, et notamment son grand-père maternel Nur ad-Din, qui avait succédé à Imad ed-Din Zengi et était devenu l'émir de Syrie, au service de l'empire seldjouk.
Saladin entama son service militaire à l'âge de 26 ans sous la surveillance de son oncle Asad ad-Din Shirkuh, un général influent au service de Nur ad-Din. Durant la campagne contre les Croisés et Dirgham l'usurpateur égyptien, sur ordre du calife fatimide al-Adid, Saladin se distingua par l'assaut de Bilbais et la bataille près du Nil à l'ouest de Gizeh, où il mena le flanc droit. Lorsqu'il arriva à Alexandrie, Saladin ne rencontra aucune résistance, et fut même accueilli à bras ouverts. On lui fournit de l'argent, des armes et du ravitaillement. Face à une force égyptienne supérieure en nombre, Asad prit une sage décision : il retira le plus gros de son armée, laissant la défense de la cité à Saladin et une petite troupe.
La situation ne tarda pas à s'envenimer. Asad fut impliqué dans une lutte contre Shawar, le vizir d'Égypte, pour s'emparer du califat fatimide en déclin. Le vizir sollicita le soutien des croisés d'Amaury Ier de Jérusalem. En 1169, Shawar fut assassiné, probablement de la main de Saladin, et Asad al-Din Shirkuh mourut plus tard dans la même année. Bien que Nur ad-Din trouvât un remplaçant à Asad, autre que Saladin, le calife fatimide décida pour une raison inconnue de nommer Saladin vizir d'Égypte. Dans les mois qui suivirent, Saladin évita une tentative d'assassinat par les officiers égyptiens en colère et réprima une révolte des régiments fatimides. Cette répression fut d'ailleurs si sévère, en vérité, qu'il n'eut jamais plus affaire à ce genre d'insurrection en Égypte.
Selon les historiens arabes, Saladin reçut l'ordre par Nur ad-Din en 1171 de rétablir le califat abbasside en Égypte. À la mort d'al-Adid, et après avoir ordonné l'exécution ou l'assassinat de certains de ses officiers, Saladin dirigeait fermement l'Égypte. S'occupant comme il le pouvait entre deux péripéties, Saladin déjoua les plans des Templiers et mit Gaza à sac, prit le château des croisés à Eilat, qui nuisait au transport d'étoffe dans le Golfe d'Aqaba, et écrasa l'invasion nubienne, s'emparant de la ville de Qasr Ibrim. Lorsqu'il transporta jusqu'à Damas une partie du butin destinée à Nur ad-Din (dont "un âne de très belle race", clin d'œil à sa passion pour les équidés), il en profita pour saccager les possessions des croisés, mais aussi pour occuper le Yémen et en faire expulser les infidèles.
À la mort de Nur ad-Din, en mai 1174, Saladin affirma sans tarder la souveraineté de la dynastie ayyubide en Égypte... et se proclama sultan, comme de juste. Bien que le fils de Nur ad-Din, alors âgé de onze ans, eût été nommé calife par un groupe d'émirs puissants, Saladin redoutait l'anarchie et la prospérité des infidèles en Syrie. Il était face à un choix cornélien : s'emparer de la Syrie au détriment du jeune as-Salih Ismail, acte condamné par le Coran, ou attendre une occasion, peu probable, d'envahir le pays. Lorsqu'as-Salih fut envoyé à Alep par un oncle ambitieux qui prévoyait d'éliminer tous ses rivaux, l'émir de Damas n'eut d'autre choix que de se tourner vers Saladin.
C'était l'œuvre du destin, Saladin traversa le désert à la tête de 700 guerriers et rejoignit les émirs et les tribus bédouines pour entrer dans Damas sous les acclamations des citoyens. Il laissa le pouvoir entre les mains de l'un de ses frères et ne tarda pas à soumettre les villes qui s'étaient montrées loyales envers le calife précédent. L'année suivante fut riche en événements : Saladin parvint à déjouer plusieurs tentatives d'assassinat, dont certaines étaient l'œuvre d'une secte ismaélienne se faisant appeler les "Assassins". Les émirs survivants finirent par proclamer Saladin sultan de Syrie et d'Égypte. Après avoir fait la paix avec les Assassins et d'autres éléments perturbateurs au sein de son empire, tous d'accord sur le fait de chasser les Européens de la Terre-Sainte, Saladin souleva les forces de l'islam.
La guerre menée par Saladin contre les chrétiens fit rage jusqu'à sa mort, en 1193. Les victoires ayyubides et l'occupation de la plus grande partie du royaume croisé de Jérusalem, dont la ville sainte en 1187, contribuèrent à forger la réputation de Saladin à travers l'Europe. Cette impopularité donna lieu à la troisième croisade, initiée, entre autres, par Richard Cœur de Lion, Philippe Auguste et Frédéric Barberousse, qui fut davantage le théâtre de massacres que de batailles à proprement parler. En septembre 1191, l'armée des croisés ne comptait plus que deux mille hommes d'armes et cinquante chevaliers encore capables de combattre. En 1192, Richard et Saladin finirent par trouver un accord, le traité de Ramla, dont les termes prévoyaient que Jérusalem resterait sous contrôle musulman, mais demeurerait accessible aux pèlerins chrétiens. Ce traité fut l'héritage le plus durable laissé par Saladin.
Autres infos[]
- La capacité de leader du sultan Saladin fait référence au film égyptien de 1963 sur sa vie, tandis que ses objectifs de leader sont ses titres. À la sortie du pack Grands Négociateurs , tous les sous-titres du sultan Saladin pour les lignes vocales (à l'exception de sa citation de Civilopédia) étaient les lignes par défaut qui existent pour un leader de civilisation moddé qui n'a pas de lignes de dialogue personnalisées. Cela a été corrigé dans la mise à jour de décembre 2022. Accrochée à l'écharpe de Saladin se trouve une jambiya dorée, un poignard de cérémonie couramment porté par les hommes dans certaines cultures islamiques. Ce personnage représente Saladin après 1175, lorsqu'il s'est proclamé sultan d'Égypte et de Syrie et a fondé la dynastie ayyoubide. La sortie de Saladin dans Civilization VI marque la quatrième fois qu'il dirige les Arabes dans la franchise Civilization (y compris les deux jeux Civilization Revolution). Il était prévu qu'il apparaisse dans Civilization II jusqu'à ce que les Arabes soient éliminés du jeu, et il est également apparu dans Civilization V: Gods & Kings en tant que chef ayyoubide dans le scénario Into the Renaissance. Saladin avait une relation directe avec un autre chef dans Civilization VI : lui et Frédéric Barberousse étaient ennemis et se seraient battus pendant la troisième croisade si Frédéric n'avait pas péri en chemin.
Images[]
Buste de Saladin qui a inspiré sa modélisation
Image de l'intro de Saladin (sultan)