Présentation[]
"Un satellite n'a pas de conscience."
– Edward R. Murrow
"À l'heure où je vous parle, il y a trente-et-un satellites en orbite autour de la planète, dont la seule fonction est de vous aider à ne pas vous perdre en chemin pour la boulangerie."
– Ed Burnette
Les Satellites sont une technologie de l'ère de l'information dans Civilization VI.
Prérequis[]
Technologies requises: Vol avancé, Fusées
Coût: 1850 de Science
Optimisation: Optimisation via un espion ou un savant illustre (dans Gathering Storm: Construisez 2 Centres de diffusion).
Spécificités[]
Débloque l'accès à la technologie: Robotique
Débloque:
- Infanterie mécanisée
- Centrale solaire (Gathering Storm)
- Envoyer un homme sur la Lune
Stratégie[]
- Cette technologie débloque l'ultime unité de combat rapproché du jeu, l'Infanterie mécanisée, plus rapide et plus puissante que son prédécesseur, l'Infanterie. Egalement, elle nécessite aucune ressource pour être formé, ce qui est utile pour les joueurs ne possédant pas les ressources nécessaires pour construire d'autres unités. Dans Gathering Storm, cela change son importance car elle a besoin de Pétrole pour être formée.
- Dans Gathering Storm, elle débloque la Centrale solaire, une belle solution alternative quand on ne veut pas polluer et qui peut se placer n'importe où (sur des cases plates sauf Neige).
- C'est aussi une technologie cruciale pour la victoire scientifique car elle débloque le 2e projet de la course à l'espace, "Envoyer un homme sur la Lune".
Contexte historique[]
Bip... Bip... Bip... C'est ainsi que tout a commencé. Spoutnik, avec son radioémetteur embarqué, fut lancé par les Soviétiques en octobre 1957. En orbite au-dessus de nos têtes, le satellite artificiel (par opposition aux satellites naturels comme la Lune) transmit aux masses grouillantes restées à la surface de la planète le message que le monde était en train de changer. Restait à savoir s'il devait s'agir d'une bonne chose ou pas... Spoutnik 2 fut lancé en novembre de la même année, avec à son bord la première créature à avoir jamais été dans l'espace, la chienne Laïka, qui n'apprécia que peu l'expérience puisqu'elle en est morte, la malheureuse.
Sur la pression de l'American Rocket Society, de la National Science Foundation, et surtout de la Maison blanche, sans doute les seuls à peser vraiment, l'armée américaine annonça avoir pour programme de mettre un satellite en orbite. Trois mois après la mésaventure de la pauvre Laïka, les États-Unis envoyèrent Explorer 1 en orbite autour de la Terre. En 1961, l'armée de l'air américaine utilisa le Space Surveillance Network, son réseau de veille spatiale flambant neuf, pour répertorier les 115 satellites en orbite autour de la planète ; clairement, l'espace commençait à en manquer (d'espace). À l'heure actuelle, on dénombre pas moins de 8 000 objets artificiels en orbite autour de la planète, pour la plupart des débris et des vieux transistors vintage.
À l'époque où les États-Unis compilaient leur petit catalogue de satellites, l'Union soviétique décida d'envoyer un homme dans l'espace ; c'est ainsi que le 12 avril 1961, Youri Gagarine devint le premier homme en orbite autour de la Terre, à bord du satellite Vostok 1. Contrairement à Laïka, le cosmonaute parvint à rentrer vivant, et en février 1962, ce fut au tour de l'américain John Glenn de partir en goguette autour de la planète à bord de Friendship 7. La Chine fut le troisième pays à envoyer un homme dans l'espace, avec Yang Liwei à bord de Shenzhou 5, en octobre 2003. Depuis son lancement en 1998, des scientifiques de nombreux pays ont séjourné à bord de la Station spatiale internationale, le plus gros satellite en orbite à ce jour. Celle-ci fait le tour de la terre en 92,69 minutes.
Beaucoup de pays, même le Qatar en 2013, l'Uruguay en 2014 et le Turkménistan en 2015, ont fini par mettre des satellites en orbite. Encouragées par le Commercial Space Launch Act de 1984, des dizaines d'entreprises privées ont déboursé des sommes immenses pour mettre leurs propres satellites en orbite, pour la plupart des satellites de télécommunications. Aujourd'hui, quelques entreprises réfléchissent à proposer des vols suborbitaux, et même à s'aventurer bien plus loin dans l'espace.