Présentation[]
"L'économie est un sujet qui n'a que peu de respect pour les désirs de chacun."
– Nikita Khrouchtchev
"Vous et moi, nous prenons la route ou le train, mais les économistes ne se déplacent qu'en infrastructure."
– Margaret Thatcher
Les sciences économiques sont une technologie de l'ère industrielle dans Civilization VI.
Prérequis[]
Technologies requises: Fonte des métaux , Théorie scientifique
Coût: 805 de science (1070 dans Gathering Storm).
Optimisation: Construisez 2 banques.
Spécificités[]
Débloque l'accès à la technologie: Pièces de rechange
Débloque:
- Big Ben
- Bourse
- Corporation (Mode Industries, Monopoles et Corporations)
Stratégie[]
- Cette technologie peut être intéressante car elle débloque la Bourse qui permet de développer davantage son rendement en Or (et encore plus si elle est alimentée en électricité dans Gathering Storm), ce qui permet un meilleur entretien de ses unités et de pouvoir ajouter du poids à son mécénat de personnages illustres.
- Elle débloque aussi la merveille Big Ben qui est l'une des merveilles les plus puissantes du jeu avec la Cité Interdite car elle confère un emplacement de doctrine économique supplémentaire (et ces doctrines sont les plus puissantes du jeu).
- Et puis dans le Mode Industries, Monopoles et Corporations, elle débloque la Corporation, le dernier aménagement du Mode qui permet à la ressource de luxe visée de faire produire davantage de rendement à la ville mère (voire le tableau dans la page dédiée sur la Corporation) et de créer des Produits qui sont des sortes de chef d'œuvre qui possède des rendements à la moitié de ce que peut offrir la corporation de cette ressource.
- C'est donc une technologie très intéressante dans le cadre économique de votre partie.
Contexte historique[]
L'économie est l'étude de la production, de la distribution et de la consommation des marchandises et des services. Si le concept est longtemps resté simplifié à l'extrême, puisque tout passait par le troc ("J'ai une fille, tu as des chèvres ; topons-la"), il a pris un peu plus d'ampleur avec l'apparition des notions de monnaie et de commerce. Des écrivains antiques, comme le Chinois Fan Li (517 av. J.-C.), l'Indien Chanakya (350 av. J.-C.) et le Grec Aristote (350 av. J.-C.), furent les premiers à évoquer l'offre et la demande, les monopoles, les emprunts, les dettes, et la politique économique d'état. Au Moyen-âge, Thomas d'Aquin et Jean Duns Scot débattaient sur la philosophie du "prix juste", et jusqu'à Adam Smith, on considérait que les meilleures théories économiques étaient l'œuvre de l'érudit musulman Ibn Khaldoun, à l'origine d'idées comme l'économie "du côté de l'offre", la spécialisation du travail et le cycle de vie financier des civilisations. Mais personne, si ce n'est quelques historiens embrouillés, ne se souvient des travaux d'Ibn Khaldoun. Les écrits fondateurs de l'économie moderne, quant à eux, sont ceux d'Adam Smith, et plus particulièrement "Richesse des nations", publié en 1776. Adam Smith y explique que le libre marché est le moyen le plus efficace pour donner du travail et distribuer les biens et les services. Par ailleurs, si une personne agit dans son intérêt financier, une façon plus polie de parler de cupidité crasse, il contribuera nécessairement au développement de la société grâce à la croissance économique et aux investissements. Ainsi, le capitalisme exacerbé serait le meilleur système économique possible. Bien entendu, Smith ne resta pas sans critiques. En 1817, David Ricardo défendit l'idée d'un conflit inhérent entre les intérêts économiques des propriétaires et ceux des travailleurs. Il fut également le premier à prouver le principe de l'avantage comparatif dans le commerce international. Le philosophe John Stuart Mill déclara que le gouvernement se devait d'intervenir dans la vie économique, au risque de provoquer un déséquilibre entre l'allocation des ressources et la distribution des revenus, les deux fonctions du marché. Mais ce fut Karl Marx qui donna un véritable coup de pied dans la fourmilière, avec la publication de son ouvrage "Le Capital : Critique de l'économie politique", dans lequel il développe sa conception de la valeur travail. Depuis, capitalistes et communistes sont embourbés dans un conflit sans fin.