Présentation[]
"La pire des politiques consiste à attaquer les cités. N'y consentez que si aucune autre solution ne peut être mise à exécution."
– Sun Tzu
"Toutes les plus belles histoires d'amour s'épanouissent en plein siège."
– Miles Cameron
Les Tactiques obsidionales sont une technologie dans Civilization VI.
Prérequis[]
Technologie requise: Châteaux
Coût: 660 de science (730 dans Gathering Storm).
Optimisation: Possédez 2 trébuchets
Spécificités[]
Débloque:
- Remparts de la Renaissance
- Fort
- Tsikhe (Géorgie).
Stratégie[]
- Cette technologie est une évolution dans la défense de vos villes. Donc si vous vous sentez menacez par un adversaire belliciste, cette technologie est faite pour vous.
Contexte historique[]
Les tactiques obsidionales n'ont guère changé depuis les batailles de Megiddo (vers 1457 av. J.-C.), de Carthage (149-146 av. J.-C.) et de Massada (an 73-74), sans oublier la plus célèbre d'entre toutes, celle de Troie, vers 1200 av. J.-C. (selon Homère). Dès lors que les Assyriens et leurs voisins se mirent à élever des murailles autour de leurs cités pour tenir la racaille à distance, tout conquérant qui se respectait dût développer des moyens de les conquérir.
Depuis la nuit des temps, la première action d'un assaillant est généralement fondée sur l'effet de surprise, afin de submerger les défenseurs avant qu'ils n'aient le temps de réagir, ni même de se rendre compte de la menace ; une stratégie rarement probante, mais après tout, qui ne tente rien n'a rien. La plupart des assaillants n'avaient alors plus qu'à investir la ville et tenter de forcer les défenseurs à se rendre, ou espérer qu'un infiltré ne trahisse la garnison et n'ouvre les portes de la cité. Si la place assiégée était complètement encerclée, il était possible de bloquer l'approvisionnement en eau et en nourriture. Si, comme souvent, la famine se profilait, les défenseurs et les civils étaient alors contraints de s'alimenter de tout ce qui paraissait plus ou moins comestible : chevaux, animaux de compagnie, cuir, sciure de bois, et le cas échéant, son voisin. La maladie était également une technique plutôt efficace, et il n'était pas rare de voir des carcasses d'animaux et autres cadavres infectés balancés sommairement par-dessus les murailles. Comme on peut l'imaginer, ces deux approches demandaient de la patience, surtout si la ville était grande et bien approvisionnée.
Pour accélérer le processus, les assaillants étant eux-mêmes sous la menace de la maladie, de la famine ou de l'arrivée de renforts, un grand choix d'engins obsidionaux furent inventés dans le but percer une ouverture dans les murailles ou de les surmonter. Les échelles et les tours de siège amenaient les hommes au sommet des remparts, les catapultes et les trébuchets ébranlaient les constructions, et les béliers et les grappins défonçaient les portes. Parfois, le travail de sape fonctionnait, en creusant des tunnels sous les murailles pour que celles-ci s'écroulent. Si ces tactiques étaient efficaces, alors s'ensuivait une mêlée sanglante dans les rues de la ville. Les Ottomans se révélèrent de grands tacticiens de siège, comme les villes de Constantinople, de Klis et de Rhodes s'en souviennent encore.